17 décembre 1996 : six collaborateurs de la Croix-Rouge assassinés en Tchétchénie

30-06-1997 Article, Revue internationale de la Croix-Rouge, 825

  La Revue poursuit son examen des questions soulevées par la tragédie de Novy Atagi (Tchétchénie), au cours de laquelle six collaborateurs de la Croix-Rouge travaillant dans un hôpital administré par l’institution ont été assassinés. Le numéro de mars-avril relatait les faits et évoquait les premières conclusions que le CICR avait tirées du drame, ainsi que leurs conséquences pour la conduite de ses opérations [1 ] . Dans les pages qui suivent, le président de la Croix-Rouge de Norvège, Astrid Nøklebye Heiberg, décrit la réaction d’une Société nationale qui a perdu deux de ses membres dans la tragédie, et les enseignements qu’elle en retient pour l’avenir. Dans un second article, le docteur Barthold Bierens de Haan relate comment le CICR aide ses délégués sur le terrain à faire face aux situations de tension qui peuvent surgir en toutes circonstances.

  7 mai 1997 : dix volontaires de la Croix-Rouge de la République du Zaïre assassinés à Kenge (Zaïre)  

     

À la veille de la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, dix secouristes de la Croix-Rouge de la République du Zaïre ont été tués à Kenge, ville située à 200 km à l’est de Kinshasa, alors qu’ils secouraient des personnes blessées dans les combats qui avaient fait rage dans la région.

Cette nouvelle dramatique montre, s’il en était besoin, que la mort ne fait pas de distinction dans les rangs des collaborateurs de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Volontaires des Sociétés nationales, délégués expatriés (internationaux) de la Croix-Rouge, personnel local : tous sont également vulnérables lorsque la violence frappe ceux qui apportent de l’aide.

     

     

  Note:  

1. Voir RICR , no 824, mars-avril 1997, pages 143-164.