Rôle du CICR en matière de prévention des conflits armés : possibilités d’action et limites

31-12-2001 Article, Revue internationale de la Croix-Rouge, 844, de Jean-Luc Blondel

Résumé  

La capacité du CICR à prévenir les conflits armés, et le rôle que l’institution joue en la matière, ont toujours été des sujets d’intérêt et de préoccupation. Dès 1863, dans le cadre du débat qui conduisit à la fondation du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Gustave Moynier attirait l’attention sur le lien entre l’action préventive et l’assistance aux victimes des conflits armés. La notion de prévention s’est élargie et l’article évoque les différentes significations que lui ont donné les chercheurs et les spécialistes. En outre, un large éventail de méthodes et de techniques pratiques a été mis au point. Il est indéniable que le rôle et les possibilités d’action du CICR seront toujours relativement limités. Toutefois, après avoir, en 1997, engagé le projet Avenir pour déterminer sa ligne de conduite future, le CICR s’est attaché à définir ce qu’il pouvait faire pour contribuer à la prévention des conflits armés. De plus, le CICR peut, à travers les activités humanitaires qu’il mène dans le cadre des conflits armés, contribuer à l’arrêt des hostilités et à une solution négociée, et ainsi prévenir une reprise du conflit.

Biographie

Jean-Luc Blondel est chef de la Division de la doctrine et de la coopération au sein du Mouvement,Comité international de la Croix-Rouge.

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