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Liban : détresse des réfugiés syriens

19-09-2013 Collection de photos

Deux ans et demi après le début de la crise en Syrie, les réfugiés fuyant les violences qui ravagent le pays continuent de traverser les frontières en quête de sécurité dans les pays voisins. Le Liban accueille le plus grand nombre de réfugiés syriens, estimé à 730 000, en plus des quelque 45 000 Palestiniens qui ont fui les camps de Syrie. La plupart des réfugiés vivent dans des conditions très précaires, dans des campements informels, des appartements inachevés ou des entrepôts vides, dépourvus d’infrastructures de base et d’installations sanitaires, sans ni eau ni électricité.

  • Région de la Bekaa, est du Liban. Un abri est en construction. Les réfugiés vivant dans des tentes de fortune reçoivent une assistance d'organisations non gouvernementales libanaises. Le CICR a donné des articles non alimentaires à plusieurs d’entre elles en fonction des besoins recensés.
    • Région de la Bekaa, est du Liban. Un abri est en construction. Les réfugiés vivant dans des tentes de fortune reçoivent une assistance d'organisations non gouvernementales libanaises. Le CICR a donné des articles non alimentaires à plusieurs d’entre elles en fonction des besoins recensés.
      © ICRC / J. Spaull / lb-e-01304
  • Région de la Bekaa, est du Liban. Une petite Syrienne s'approvisionne en eau à une pompe. Le CICR a lancé des projets pour accroître la quantité d'eau disponible dans les communautés accueillant un grand nombre de réfugiés dans le nord du Liban et la région de la Bekaa.
    • Région de la Bekaa, est du Liban. Une petite Syrienne s'approvisionne en eau à une pompe. Le CICR a lancé des projets pour accroître la quantité d'eau disponible dans les communautés accueillant un grand nombre de réfugiés dans le nord du Liban et la région de la Bekaa.
      © CICR / J. Spaull / lb-e-01303
  • Région de la Bekaa, est du Liban. Des enfants syriens réfugiés sont regroupés autour d'une tente de fortune. Des centaines de familles vivent dans ce type de campement, surtout dans la région de la Bekaa.
    • Région de la Bekaa, est du Liban. Des enfants syriens réfugiés sont regroupés autour d'une tente de fortune. Des centaines de familles vivent dans ce type de campement, surtout dans la région de la Bekaa. Le CICR aide à rétablir le contact entre les membres de familles dispersées par le conflit. Il a également rappelé au gouvernement libanais la responsabilité qui lui incombe de veiller au respect du principe de non-refoulement.
      © CICR / J. Spaull / lb-e-01288
  • Région de la Bekaa, est du Liban. Ces tentes forment l'un des quelques campements informels de réfugiés de la région. À l’époque de la photo, il venait d’être établi et ne comptait que quelques tentes. Le CICR a distribué des secours alimentaires et non alimentaires à des réfugiés arrivés récemment à différents endroits.
    • Région de la Bekaa, est du Liban. Ces tentes forment l'un des quelques campements informels de réfugiés de la région. À l’époque de la photo, il venait d’être établi et ne comptait que quelques tentes. Le CICR a distribué des secours alimentaires et non alimentaires à des réfugiés arrivés récemment à différents endroits.
      Parmi les réfugiés qui se trouvent dans ces campements informels, certains finissent par se déplacer pour trouver d’autres types de logement, tels que des appartements inachevés, des entrepôts vides, etc.
      © ICRC / J. Spaull / lb-e-01298
  • L'avenir paraît bien incertain pour cette petite fille de Deraa, qui a récemment fui la guerre en Syrie avec sa famille. Elle partage une tente avec huit membres de sa famille dans un campement informel, dans la vallée de la Bekaa (Liban).
    • L'avenir paraît bien incertain pour cette petite fille de Deraa, qui a récemment fui la guerre en Syrie avec sa famille. Elle partage une tente avec huit membres de sa famille dans un campement informel, dans la vallée de la Bekaa (Liban).
      © ICRC / J. Spaull / lb-e-01296
  • Après la destruction de Deraa, cette femme et plusieurs membres de sa famille ont réussi à fuir pour se rendre dans un lieu sûr. Nombreux sont ses proches toujours bloqués en Syrie, blessés, traumatisés par les atrocités qu'ils subissent, séparés de leur famille, portés disparus ou peut-être morts.
  • Au Liban, de nombreux réfugiés syriens partagent des appartements, des chambres, des hangars, etc.
  • Cette famille de Damas, dont plusieurs membres ont été tués en Syrie, a fui au Liban en septembre 2012 avec quatre enfants. La famille a trouvé un logement provisoire dans une ancienne école à Naameh, au sud de Beyrouth. Pendant une période, 53 familles ont logé dans cette école.
  • Cet homme et sa famille faisaient partie des 53 familles hébergées dans une ancienne école qui avait été transformée en logement provisoire pour réfugiés. Les réfugiés recevaient des vivres donnés par la Société du Croissant-Rouge des Émirats arabes unis.
  • Cette réfugiée a quitté Alep (Syrie) en 2012 à cause des tirs isolés qui mettaient la vie de ses fils en danger. Elle vit avec eux dans un deux pièces à Beyrouth. Elle ne sait pas ce qu'il est advenu de sa maison à Alep.
  • Cette femme et sa fille de 20 ans lourdement handicapée ont fui Alep (Syrie) et sont arrivées à Beyrouth en 2011. La mère n'a pas suffisamment d'argent pour acheter à sa fille les médicaments dont elle a besoin. Elle voudrait que sa fille soit admise dans une institution où elle pourrait recevoir les soins nécessaires.
  • Cette famille de réfugiés a fui Alep en 2011. Les parents ont perdu une fille, décédée d'une infection virale, car ils n'avaient pas les moyens de lui procurer de soins médicaux. Ils vivent dans un appartement à Beyrouth et n'ont pas pu payer de loyer pendant trois mois.
  • Cette famille de réfugiés syriens a fui Deraa début 2013. Ils sont huit à avoir fui la Syrie et quelques-uns à avoir choisi de rester. Les réfugiés vivent dans une boutique désaffectée à Beyrouth et n'ont jamais pu payer de loyer à ce jour. Les enfants ne reçoivent aucune éducation, et les parents craignent qu’ils ne deviennent analphabètes. Ils voudraient qu’ils soient scolarisés, mais c’est impossible pour la plupart des enfants syriens réfugiés.

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