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Timor-Est : après la violence

11-06-1997 Communiqué de presse 97/22

Le CICR a obtenu, les 5 et 6 juin, l'accès aux 23 personnes toujours détenus en relation avec la violente attaque d'un poste de police le 28 mai à Dili, la capitale de Timor-Est. Vingt de ces personnes se trouvent au quartier général de la police de Dili, tandis que les trois autres, qui ont été blessées au cours de l'incident, sont à l'hôpital militaire de la ville. Sept des détenus ont été visités le premier jour et les 16 autres le lendemain. Vingt-cinq arrestations avaient été signalées après l'attaque, qui est intervenue à la veille des élections générales en Indonésie, mais deux personnes ont été libérées le 6 juin.

Plus tôt dans la semaine, les 3 et 4 juin, une équipe du CICR s'était rendue dans la ville de Baucau, à l'est de Dili, pour récolter des informations sur une embuscade qui s'y était produite le 31 mai et au cours de laquelle plusieurs policiers avaient été tués. Les délégués avaient rencontré le commandant du secteur A, le chef de la police, le chef adjoint du district militaire et divers représentants d'instances civiles. Selon les informations recueillies, il n'y aurait pas eu, jusqu'ici, d'arrestations en relation avec cet incident. Pendant leur visite à Baucau, les délégués avaient rencontré les familles de deux civils qui avaient été tués au cours d'une autre attaque survenue dans la ville le 28 mai. Ils doivent également voir les familles des policiers tués au cours de l'embuscade du 31 mai.

Le CICR est présent depuis 1974 à Timor-Est, où il agit en qualité d'intermédiaire neutre pour faciliter le dialogue entre la population et les autorités indonésiennes.