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Fédération de Russie : séminaire sur la chirurgie de guerre dans le Caucase du Nord

30-12-2003 Communiqué de presse 03/165

Du 16 au 18 décembre, 26 chirurgiens du Caucase du Nord ont pris part au premier séminaire sur la chirurgie de guerre organisé par le CICR à Naltchik, capitale de la Kabardino-Balkarie.

Cet événement a fourni à des spécialistes travaillant dans des hôpitaux civils et militaires de Tchétchénie, du Daghestan, d’Ingouchie, d’Ossétie du Nord-Alania, de Kabardino-Balkarie et de Stavropolsky Kray une excellente occasion d’échanger des informations et des données d’expérience dans ce domaine.

« Dans les hôpitaux tchétchènes, nos collègues travaillent dans des conditions très difficiles depuis de nombreuses années », a déclaré Chris Giannou, chirurgien chef du Service de santé du CICR qui, avec d’autres personnes, animait le séminaire. « Ils n’ont guère eu la possibilité de prendre connaissance des progrès les plus récents en matière de chirurgie de guerre. Le CICR fait son possible pour leur venir en aide en mettant à leur disposition des fournitures et du matériel, mais rien ne remplace le perfectionnement professionnel, surtout dans le cas des blessures de guerre. »

Les conflits armés et de la violence criminelle à grande échelle impliquant l’emploi d’armes militaires placent les chirurgiens devant de nouveaux défis : habitués à la chirurgie courante du temps de paix, ils se trouvent soudainement confrontés à des traumatismes d’un type qu’ils n’avaient jamais rencontré auparavant. De plus, les conditions particulières aux situations de conflit ne sont pas de nature à faciliter le processus d’apprentissage.

Selon des dispositions du droit international humanitaire, les combattants ne peuvent pas porter atteinte aux membres du personnel médical, aux blessés et aux malades. Faire en sorte que les parties aux conflits respectent ces règles est une priorité du CICR dans le monde entier. Et comme Chris Giannou l’a précisé aux participants, « ce n’est qu’en insistant, jour après jour, sur le respect des activités médicales que nous pouvons faire en sorte que nos hôpitaux, nos collègues et, en définitive, nos patients soient protégés, et ce même si les balles sifflent ».

  Informations complémentaires :  

  Flore Blancpain, CICR Naltchik, tél. : +78 662 44 23 41  

  Annick Bouvier, CICR Genève, tél. : +41 22 730 24 58