Géorgie : améliorer les conditions de vie des personnes déplacées

Celles-ci ont dû quitter leur foyer il y a une quinzaine d’années par suite des conflits avec les régions sécessionnistes d’Akhazie et d’Ossétie du Sud, des conflits qui n’ont toujours pas été réglés. Elles sont actuellement hébergées dans 33 centres collectifs situés en Géorgie occidentale et dans la région de Shida Kartli.

Le CICR a entrepris d’améliorer les systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement des centres et, si nécessaire, de reconstruire les toits.

Selon Michel Vouilloz, coordonnateur du programme eau et habitat du CICR, « ce projet vise avant tout à faciliter l’accès à l’eau potable. Dans presque tous les centres collectifs, les gens doivent transporter l’eau sur de longues distances, sans même avoir la certitude qu’elle est potable. Nous allons y remédier. L’accès à l’eau est synonyme d’une vie plus facile et de meilleures conditions d’hygiène et d’assainissement. »

Pour ce faire, le CICR coopère étroitement avec le ministère géorgien des Réfugiés et de la Réinstallation, puisque c’est aux autorités nationales qu’incombe au premier chef de remédier aux problèmes résultant des déplacements internes et de veiller à ce que les personnes déplacées reçoivent une assistance.

Les déplacés qui vivent dans les centres collectifs et participent aux travaux de réparation ont la possibilité de toucher un revenu supplémentaire, tout en éprouvant le sentiment d’être partie prenante. À 63 ans, David Kartozia est le plus âgé d’entre eux. « J’étais heureux de faire quelque chose d’utile pour notre demeure provisoire. J’ai accepté sans trop réfléchir. Maintenant, lorsque ma famille ou nos voisins admirent les résultats du projet, je suis à la fois satisfait et fier. Je leur dis : ì Voilà ma modeste contribution au succès de l’entreprise Ì », se réjouit-il.

De 2002 à 2005, le CICR a ainsi contribué à l’amélioration des conditions de vie de quelque 10 500 personnes déplacées dans 77 centres collectifs.

  Informations complémentaires :  

  Maia Kardava, CICR Tbilissi, tél. : +995 32 35 55 10  

  Annick Bouvier, CICR Genève, tél. : +41 22 730 24 58 ou +41 79 217 32 24