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    Salama Abou Medain, âgé de 65 ans, utilise les anciens outils agricoles de son père pour défricher son champ, qui a été dévasté pendant l'opération militaire israélienne de décembre 2008 – janvier 2009. M. Abou Medain doit subvenir aux besoins d'une famille nombreuse de 17 personnes grâce à la production de ses terres.

    • © CICR / v-p-il-e-01781

    À Gaza, la vie quotidienne est une lutte permanente contre la pauvreté, la misère et un avenir incertain. De plus, les Gazaouis doivent se plier au blocage strict imposé par Israël depuis plus de deux ans. Ainsi, il est interdit d'importer de nombreux biens et matériaux à Gaza.

    Les destructions consécutives à l'opération militaire menée par Israël à Gaza l'hiver dernier ont encore alourdi le fardeau de la population. Ezbet Abd Rabo, Khalil Abou Khader et sa femme nettoient le toit détruit de ce qu'il reste de leur maison. M. Khader, comme des milliers de Gazaouis, ne peut pas reconstruire sa maison parce qu'il est interdit de faire entrer des matériaux de construction à Gaza.

  • Les pêcheurs de Gaza ne sont plus autorisés à pêcher en eaux profondes. La marine israélienne a limité leur accès à trois miles marins, ce qui n'est pas suffisant pour attraper beaucoup de poissons d'une taille raisonnable.

    Les navires israéliens procèdent parfois à des tirs d'avertissement contre des pêcheurs de Gaza lorsqu'ils s'aventurent en eaux profondes. Ils risquent aussi de se faire confisquer leurs bateaux et leurs filets par les forces maritimes.

  • Bon nombre des enfants de Gaza souffrent d'anémie, principalement due à des carences en fer. C'est le cas de Ahmed Abu Jabal, traité dans un hôpital de la ville de Khan Younis. Sa mère n'ayant plus de lait depuis la guerre de décembre 2008 – janvier 2009, elle ne peut pas l'allaiter, et sa famille n'avait pas les moyens d'acheter du lait maternisé adapté aux bébés pour bien nourrir Ahmed et le maintenir en bonne santé.

  • Meriam, âgée de 45 ans, passe l'essentiel de ses journées dans la cuisine. Elle essaie de donner à ses enfants une alimentation saine et nourrissante, mais elle n'en a guère les moyens. Avec 0,5 dollar par personne et par jour pour vivre, quelque 40 % de la population de Gaza est très pauvre ; 30 % sont considérés comme pauvres et subsistent avec un dollar par personne et par jour.

    Pour s'en sortir, de nombreuses familles sont obligées d'emprunter de l'argent ou de vendre leurs biens personnels, comme des bijoux, et des biens qui assuraient leur subsistance tels que des tracteurs, des ânes ou des voitures dont ils se servaient comme taxis.


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