Les évacuations, une question de vie ou de mort pour les blessés par balle au Soudan du Sud
Le téléphone sonne un vendredi après-midi. Le contact du CICR sur le terrain à Torit, ville située dans le sud du pays, a demandé l’évacuation de trois enfants blessés par balle. Ils doivent se rendre à l’hôpital pour y recevoir des soins chirurgicaux, mais de nombreuses routes sont rendues impraticables par les inondations durant la saison des pluies.CC BY-NC-ND / ICRC / Mari Aftret Mortvedt
L’équipe du CICR se rend à Torit tôt le lendemain matin. Clara Buelhoff, déléguée du CICR sur le terrain, coordonne les opérations avec les autorités locales à Torit. Son rôle est de sécuriser l’accès de l’avion du CICR à l’aéroport et de s’assurer que les patients soient prêts à embarquer à l’arrivée de l’appareil.CC BY-NC-ND / ICRC / Mari Aftret Mortvedt
Des volontaires de la Croix-Rouge du Soudan du Sud aident à transporter les patients du centre médical de Torit à l’aéroport. Ils jouent un rôle essentiel d’interprètes auprès des patients et leur expliquent ce qui va se passer.CC BY-NC-ND / ICRC / Mari Aftret Mortvedt
Les trois enfants, deux garçons et une fille, sont frères et sœur. Touché à l’œil, le cadet est arrivé à l’aéroport dans un état alarmant.CC BY-NC-ND / ICRC / Mari Aftret Mortvedt
La mère donne de l’eau à son fils avant de monter dans l’avion du CICR.CC BY-NC-ND / ICRC / Mari Aftret Mortvedt
« Respire à fond. Inspire. Expire. » Konstantin Dzhans, chirurgien pour le CICR, travaille à l’hôpital militaire de Juba où les enfants seront soignés. Malgré la balle qui s’est logée dans sa poitrine, la jeune fille arrive encore à marcher et à communiquer avec le chirurgien. Toute évacuation médicale doit être effectuée par du personnel spécialisé, apte à prodiguer des soins continus aux patients.CC BY-NC-ND / ICRC / Mari Aftret Mortvedt
Cette année, le CICR a déjà dépassé le nombre total d’évacuations médicales effectuées en 2016. En septembre 2017, l’institution avait procédé à plus de 590 évacuations dans tout le Soudan du Sud, contre un total de 471 l’an dernier.CC BY-NC-ND / ICRC / Mari Aftret Mortvedt
De nombreuses personnes veillent à ce que le garçon embarque en toute sécurité. Les évacuations médicales effectuées par le CICR au Soudan du Sud se font, pour la grande majorité, par avion ou par hélicoptère.CC BY-NC-ND / ICRC / Mari Aftret Mortvedt
L’avion du CICR peut transporter des patients assis ou allongés sur une civière. Trop faible pour voyager en position assise, le garçon dormira pendant toute la durée du premier vol de sa vie.CC BY-NC-ND / ICRC / Mari Aftret Mortvedt
Le benjamin souffre d’une blessure par balle superficielle à l’épaule. Il est évacué pour ne pas être séparé de son frère, de sa sœur et de leur mère, qui voyage avec eux. Clara l’aide à ajuster son casque pour atténuer le bruit des moteurs.CC BY-NC-ND / ICRC / Mari Aftret Mortvedt
Premier voyage en avion.
CC BY-NC-ND / ICRC / Mari Aftret MortvedtEnfin arrivés à Juba, mais pas encore à l’hôpital. La civière sera installée dans l’ambulance qui attend déjà les patients. La mère accompagne ses enfants, qui seront pris en charge par le personnel médical du CICR en poste à l’hôpital militaire de Juba.CC BY-NC-ND / ICRC / Mari Aftret Mortvedt
Le Soudan du Sud est l'un des pays du monde où il est le plus difficile d'accéder aux soins de santé. De nombreuses personnes sont dans l'impossibilité de se rendre à l'hôpital ou dans un dispensaire pour être soignées, le conflit en cours compliquant encore la situation.
Cette année, les hôpitaux soutenus par le CICR au Soudan du Sud ont accueilli et traité un nombre nettement plus élevé de blessés que pendant la même période l'an dernier. En septembre, nos équipes avaient déjà procédé à plus de 590 évacuations médicales, un chiffre supérieur au total enregistré en 2016.
Le CICR évacue les blessés par arme sur tout le territoire du Soudan du Sud pour les acheminer vers les hôpitaux où ils pourront recevoir des soins médicaux.
