Soudan/Kenya : le CICR facilite le transfert de ressortissants chinois libérés
20-02-2012 Collection de photos
Vingt-neuf ressortissants chinois ont été remis aux représentants de l’ambassade de Chine à Nairobi après que le CICR ait facilité leur transfert du Kordofan Sud (Soudan) au Kenya le 7 février 2012.
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Bien qu’affaiblis, les ressortissants chinois semblaient visiblement soulagés à leur arrivée à bord d’un avion du CICR, qui a atterri à 17 h 35. Le chef de la délégation régionale du CICR à Nairobi, Christoph Luedi, et un chirurgien du CICR, le docteur Mauro Dalla Torre, les accompagnaient. Les ressortissants ont été accueillis notamment par l’ambassadeur de Chine à Nairobi, Liu Guangyuan.
« L’opération s’est très bien déroulée », a déclaré Christoph Luedi.
« Les ressortissants chinois ont été soulagés quand ils ont vu les représentants de leur ambassade s’avancer vers eux et leur parler dans leur langue. Ils avaient reçu à boire et à manger durant le vol. Bien sûr, certains étaient très fatigués et ont dormi dans l’avion », a ajouté Christoph Luedi.
M. Luedi a expliqué que le CICR a facilité cette opération pour des motifs humanitaires, après que toutes les parties concernées aient accepté son offre d’agir en tant qu’intermédiaire neutre.
« La coopération avec l’ambassade de Chine à Nairobi, l’ambassade de Chine au Soudan, et avec les autorités des pays concernés, a été excellente », a-t-il déclaré aux journalistes à l’aéroport.
L’ambassadeur Liu Guangyuan a remercié le CICR d’avoir facilité le transfert des ressortissants chinois. « Au nom du gouvernement chinois, nous aimerions vous remercier pour cet excellent travail », a-t-il déclaré alors que lui-même et M. Luedi signaient les documents officialisant le transfert.
Ces dernières années, le CICR a agi en qualité d’intermédiaire neutre entre des gouvernements et divers groupes armés dans de nombreuses régions du monde, afin d’assurer le retour en toute sécurité des personnes libérées. L’institution est prête à apporter son soutien à toute opération similaire à l’avenir si des parties le lui demandent.