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Afghanistan : assistance aux régions périphériques de Mazar-i-Sharif

21-01-2002 Communiqué de presse 02/03

À Mazar-i-Sharif, ville du nord de l'Afghanistan, le programme d'aide d'urgence du CICR est maintenant complété par d'autres organisations qui reprennent les distributions de vivres aux personnes déplacées à l'intérieur de leur pays et aux membres démunis de la population résidante. De la mi-novembre à la mi-janvier, le CICR a distribué de la nourriture et d'autres secours à plus de 11 000 familles de la ville de Mazar-i-Sharif et des alentours, ainsi qu'à 2000 familles déplacées dans la ville de Sar-i-Pul, située à quatre heures à l'ouest de Mazar-i-Sharif.

Depuis le début de janvier 2002, une évaluation détaillée de la situation en termes de besoins en nourriture, en eau et sur le plan sanitaire a été réalisée parmi la population d'Arkupruk, de Keshendeh et de Dar-i-Suf, dans la région située sur l'ancienne ligne de front au sud de Mazar-i-Sharif. Cette «région du sud», montagneuse, a elle aussi été gravement touchée par trois années de grande sécheresse et de blocus économique.

Une fois en possession des résultats de l'évaluation, le CICR a commencé à aider 70 % des membres de la population des régions d'Arkupruk et de Keshendeh considérés comme manquant de vivres. À Dar-i-Suf, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) couvre 30 % des besoins, et le CICR fournira des secours à 30 autres % de la population. Les rations d'urgence du CICR comprennent 50 kg de blé, 15 kg de pois cassés et 13,5 kg de ghee (graisse végétale). D'autres secours essentiels (couvertures, bâches, jerrycans en plastique pliables) sont distribués selon les besoins. Une ration standard du PAM comprend 50 kg de nourriture par famille et par mois.

Au total, quelque 40 000 familles pourraient être concernées par les programmes d'urgence de distribution de vivres et d'eau, ainsi que par les programmes médicaux, dans cette région au sud de Mazar-i-Sharif. En effet, d'autres évaluations réalisées dans les villages de Zareh, d'Amrakh et de Balkhab confirment la situation désespérée dans laquelle se trouve la population locale. «C'est une contrée extrêmement inhospitalière et les habitants ont la vie dure, mais nous sommes persuadés qu'en conjuguant nos efforts, nous parviendrons à les remettre sur pied», a déclaré Simon Brooks, chef du bureau du CICR à Mazar-i-Sharif. À ce jour, le CICR a distribué une aide alimentaire et non alimentaire d'urgence à plus de 10 000 personnes dans le cadre de son opération «région du sud».

Par ailleurs, dans la même région, le CICR travaille ferme afin de trouver des semences en quantités suffisantes pour la population locale. La période de plantation du blé a déjà débuté dans les régions basses et durera jusqu'à la fin mars pour les régions situées à plus haute altitude. Jusqu'à présent, seule une petite partie des terres habituellement cultivées a été plantée. Encore une fois, quelque 40 000 familles au total devraient bénéficier des distributions de semences du CICR, si le début de l'hiver ne paralyse pas les activités de secours.




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