• Obo, à la pointe sud-est de la République centrafricaine
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      © CICR / C. Herby / cf-e-00681

    En septembre 2011, le CICR a lancé un programme de prise en charge précoce du paludisme (également appelé malaria). Dix personnes vivant à Obo ont été formées. Aux premiers symptômes de la maladie (diarrhée, fatigue extrême, fièvre), les habitants d'Obo peuvent désormais se faire examiner gratuitement par l'une de ces personnes, appelées «distributeurs».

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      © CICR / C. Herby

    Lorsque le malade est trop faible pour aller consulter, le distributeur se déplace à son domicile, de jour comme de nuit. Il lui prend la température, le pèse, et si les symptômes indiquent qu'il peut s'agir du paludisme, il procède à une analyse de sang.

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    Il prélève une goutte de sang qu'il analyse aussitôt à l'aide d'un test de dépistage simple et fiable. Le paludisme est la première cause de mortalité en République centrafricaine. Il fait des ravages parmi les plus faibles, en particulier les enfants de moins de cinq ans et les personnes âgées.

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    La goutte de sang est analysée dans ce « mini laboratoire ». Le résultat est lisible au bout d'une quinzaine de minutes. La prise en charge précoce permet de mieux soigner les malades. Le plus souvent, elle évite la survenue de complications pouvant entraîner la mort.

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    Lorsque le paludisme est diagnostiqué, le distributeur prescrit un antipaludéen au malade. Il suivra ensuite son patient pendant trois jours, notamment pour s'assurer que celui-ci prend bien son médicament, conformément à la prescription, et que son état ne s'aggrave pas. L'ensemble du traitement, médicaments compris, est gratuit.

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    En un peu plus de deux mois, l'équipe de distributeurs du CICR a assuré 2 500 consultations à Obo et administré plus de 1 500 traitements. Trois jours après les premiers symptômes, cette fillette a retrouvé le sourire. Et sa mère aussi.


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