• Envoyer

Irak : le CICR vient en aide aux populations déplacées dans le gouvernorat de Diyala

07-08-2013 Collection de photos

En juillet 2013, plus de 300 familles ont été contraintes de quitter le district de Muqdadiya où elles vivaient, dans le gouvernorat de Diyala, à quelque 50 kilomètres au nord-est de Bakouba, en raison d’une nouvelle vague de violences. Nombre d’entre elles avaient à leur tête des femmes. Comme tant d’autres familles irakiennes éprouvées par des décennies de conflit, elles ont trouvé refuge auprès de parents dans les villages environnants, ajoutant ainsi au fardeau de la communauté d’accueil. Logées dans des pièces surpeuplées avec plusieurs autres familles, elles vivent dans la peur et l’incertitude quant à leur avenir. Le CICR leur a fourni de la nourriture, des couvertures, des articles d’hygiène, des ustensiles de cuisine et d’autres produits de première nécessité.

  • Les déplacements forcés sont particulièrement éprouvants pour les enfants. Abdullah a 8 ans. Il adore jouer, mais il se souvient parfaitement des événements de la nuit qui a précédé sa fuite et celle de sa mère, de sa tante et de ses trois frères et sœur s.
    • Les déplacements forcés sont particulièrement éprouvants pour les enfants. Abdullah a 8 ans. Il adore jouer, mais il se souvient parfaitement des événements de la nuit qui a précédé sa fuite et celle de sa mère, de sa tante et de ses trois frères et sœur s.
      © ICRC / P. Krzysiek / v-p-iq-e-01145
  • Les familles déplacées constituent une lourde charge pour les communautés d’accueil qui partagent avec elles leurs maigres ressources. Fayçal a sept enfants. En plus de son cousin Manti, il s’occupe de six autres familles. Il partage désormais les quatre pièces de sa maison avec 33 personnes.
    • Les familles déplacées constituent une lourde charge pour les communautés d’accueil qui partagent avec elles leurs maigres ressources. Fayçal a sept enfants. En plus de son cousin Manti, il s’occupe de six autres familles. Il partage désormais les quatre pièces de sa maison avec 33 personnes.
      © ICRC / P. Krzysiek
  • Dès l’arrivée des familles déplacées, des équipes du CICR se sont rendues à Diyala pour évaluer la situation. Elles ont décidé de distribuer aux personnes déplacées des articles de première nécessité afin de les aider et de soulager les familles d’accueil. Fatima et Tayyebeh, sa fille de 10 ans, comptent parmi les 335 familles que le CICR a aidées.
    • Dès l’arrivée des familles déplacées, des équipes du CICR se sont rendues à Diyala pour évaluer la situation. Elles ont décidé de distribuer aux personnes déplacées des articles de première nécessité afin de les aider et de soulager les familles d’accueil. Fatima et Tayyebeh, sa fille de 10 ans, comptent parmi les 335 familles que le CICR a aidées.
      © ICRC / P. Krzysiek / v-p-iq-e-01146
  • Mohammed, âgé de 10 ans, observe le personnel du CICR chargé de superviser le déchargement des colis de secours acheminés par camion. Le CICR a distribué plus de 300 colis contenant chacun des vivres, des articles d’hygiène, des ustensiles de cuisine, des jerrycans et des bouteilles thermos. Plus de 1 000 couvertures ont également été distribuées.
    • Mohammed, âgé de 10 ans, observe le personnel du CICR chargé de superviser le déchargement des colis de secours acheminés par camion. Le CICR a distribué plus de 300 colis contenant chacun des vivres, des articles d’hygiène, des ustensiles de cuisine, des jerrycans et des bouteilles thermos. Plus de 1 000 couvertures ont également été distribuées.
      © ICRC / P. Krzysiek / v-p-iq-e-01147
  • Mohammed, qui travaille pour le CICR, vérifie la liste des familles déplacées auxquelles est destinée l’aide du CICR.
    • Mohammed, qui travaille pour le CICR, vérifie la liste des familles déplacées auxquelles est destinée l’aide du CICR.
      © ICRC / P. Krzysiek
  • Un homme issu de la population déplacée transporte deux colis de vivres. En règle générale, les personnes déplacées arrivent avec le strict minimum. La plupart n’ont plus rien à vendre et ne peuvent subvenir seules à leurs besoins.
  • Hana, veuve et mère de huit enfants, ramène plusieurs couvertures qu’elle vient de récupérer auprès du CICR. Elle a dû fuir sans rien pouvoir emporter. L’aide du CICR est tout ce qu’il lui reste.
  • Fadiha, assise à côté de plusieurs colis d’aide d’urgence distribués par le CICR. Bien qu’elle élève seule ses sept enfants depuis le décès de son mari il y a plusieurs années, elle reste optimiste. « J’espère pouvoir rentrer bientôt. À part mes enfants, ma maison est tout ce que j’ai », dit-elle.
  • Fatima transporte un colis de vivres jusqu’au minibus de location qui la ramènera « chez elle ». Chaque famille reçoit une ration de riz, de haricots et d’huile de cuisine pour un mois. Ce sont généralement les femmes qui viennent chercher les colis, car ce sont elles qui assument les tâches domestiques.
  • Hana et une amie montent dans le minibus qui les ramènera à leur domicile provisoire. De nombreuses personnes déplacées ont encore peur de retourner dans leur village.

    • Rubriques associées