Népal : aider et protéger les victimes du conflit depuis 1961

04-02-2014 Collection de photos

Au cours du conflit ayant opposé, entre 1996 et 2006, les forces de sécurité népalaises aux insurgés maoïstes, le CICR, en tant qu’intermédiaire neutre, a porté assistance aux civils et rendu visite aux détenus. Depuis 2006, l’institution se consacre à la recherche des personnes disparues et s’emploie à atténuer les conséquences du conflit pour la population. Une exposition de photos retraçant l’action du CICR au Népal, montée à l’occasion du 150e anniversaire du CICR, sera présentée à Nepalganj (dans l’ouest du Népal) le 29 janvier. Inaugurée à Katmandou en décembre 2013, elle poursuivra sa tournée du pays tout au long de l’année 2014.

- Dhorpatan, Baglung district. Tibetan refugee crisis, 1961-1963.
  Une équipe du CICR distribue des compléments vitaminés à des réfugiés tibétains. Le CICR est présent au Népal depuis 1961, année où il a ouvert une délégation à Katmandou en vue de porter assistance à ces réfugiés. La délégation a fermé en 1963, la situation de ces derniers s’étant améliorée.
  © CICR

Atterrissage d’un hélicoptère transportant 33 policiers, deux soldats et deux fonctionnaires libérés sous l’égide du CICR. Les maoïstes les ont relâchés sans conditions le 6 avril 2004, à la suite d’un affrontement qui avait eu lieu le 20 mars de la même année dans la ville de Beni, dans l’ouest du pays.

Aéroport de Katmandou, 6 avril 2004.
Atterrissage d’un hélicoptère transportant 33 policiers, deux soldats et deux fonctionnaires libérés sous l’égide du CICR. Les maoïstes les ont relâchés sans conditions le 6 avril 2004, à la suite d’un affrontement qui avait eu lieu le 20 mars de la même année dans la ville de Beni, dans l’ouest du pays.
© CICR

Une équipe du CICR et de la Croix-Rouge du Népal inspecte un système d’approvisionnement en eau qui a été réparé en dépit de difficultés logistiques considérables. Il n’y avait que deux options possibles pour rejoindre cette région reculée du district de Jumla : soit par la voie des airs, à bord d’un petit avion, soit à pied par les sentiers de montagne, au terme d’une marche pouvant durer jusqu’à une semaine. Entre 2004 et 2009, le CICR et la Croix-Rouge du Népal ont remis en état des systèmes d’approvisio

Vallée de Tila, village de Haku, district de Jumla, juin 2005.
Une équipe du CICR et de la Croix-Rouge du Népal inspecte un système d’approvisionnement en eau qui a été réparé en dépit de difficultés logistiques considérables. Il n’y avait que deux options possibles pour rejoindre cette région reculée du district de Jumla : soit par la voie des airs, à bord d’un petit avion, soit à pied par les sentiers de montagne, au terme d’une marche pouvant durer jusqu’à une semaine. Entre 2004 et 2009, le CICR et la Croix-Rouge du Népal ont remis en état des systèmes d’approvisionnement en eau et amélioré les installations d’assainissement dans des villages, des écoles, des prisons et des hôpitaux situés dans les zones touchées par le conflit.
© CICR / J. Björgvinsson

Un détenu écrit un message Croix-Rouge à sa famille. Le CICR a commencé à visiter les personnes détenues pour des raisons de sécurité en décembre 1998. Il a continué durant la période de transition qui a suivi la signature de l’accord de paix global de 2006. À l’occasion de ses visites dans les prisons, le CICR évalue les conditions de détention et aide les détenus à accéder à une assistance juridique et à échanger des nouvelles avec leur famille.

Prison régionale de Pokhara, juin 2005.
Un détenu écrit un message Croix-Rouge à sa famille. Le CICR a commencé à visiter les personnes détenues pour des raisons de sécurité en décembre 1998. Il a continué durant la période de transition qui a suivi la signature de l’accord de paix global de 2006. À l’occasion de ses visites dans les prisons, le CICR évalue les conditions de détention et aide les détenus à accéder à une assistance juridique et à échanger des nouvelles avec leur famille.
© CICR / J. Björgvinsson