1994 - 2003: Génocide au Rwanda et crise dans les grands lacs

 

Lors des massacres du  Rwanda, dès avril 1994, le CICR, tente de venir en aide autant que possible aux populations menacées par les tueries ou déplacées. 

 

Lors du conflit en République Démocratique du Congo, peu de temps après le génocide rwandais, le CICR et les sociétés nationales des pays de la région font leur possible pour réunir avec leurs proches des milliers d'enfants séparés de leurs familles. Ils portent assistance aux dizaines de milliers de personnes déplacées en distribuant de la nourriture, des biens de première nécessité et des semences et en leur donnant accès à l'eau potable et aux soins médicaux. 

 

Le CICR intervient également dans les prisons rwandaises où sont détenues plus de 120 000 personnes accusées d'avoir participé au génocide ou d'avoir attenté à la sécurité de l'État.

Et aujourd'hui

Le rétablissement des liens familiaux entre des personnes séparées à cause d'un conflit armé est une activité essentielle du CICR et du réseau Croix-Rouge/Croissant-Rouge. En novembre 2012, le CICR a lancé une nouvelle version de son site Internet destiné à aider des familles séparées à renouer le contact entre elles : familylinks.icrc.org.

Faits et chiffres

  • Entre le 10 avril et le 4 juillet 1994, le CICR a évacué près de 10 000 blessés vers des hôpitaux rwandais.
  • Pour venir en aide aux réfugiés rwandais, le CICR a ouvert, dès avril 1994, des bureaux à Ngara, en Tanzanie, à Goma et Bukavu, en RDC et à Kabale en Ouganda.
  • Entre 1994 et 1998, 48 000 enfants ont été réunis avec un membre de leur famille au Rwanda.
  • Enfants déplacés.

    Camp Mururu. Rwanda. Enfants déplacés.
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  • Unité médicale dans un camp

    Cyangugu. Rwanda. Une unité médicale du CICR dans un camp pour personnes déplacées.
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  • Interview du chef de délégation

    Interview du chef de la délégation du CICR au Rwanda pendant le génocide de 1994.
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