Burkina Faso : notre engagement aux côtés des communautés affectées au 1er semestre de 2025

Au premier semestre 2025, la situation humanitaire au Burkina Faso reste marquée par de nombreux défis. En collaboration avec la Croix-Rouge Burkinabé, le CICR a poursuivi ses efforts pour soutenir les populations affectées. Visites aux personnes détenues, assistance d’urgence et soutien au relèvement des ménages, amélioration de l’accès à l’eau et aux soins de santé, promotion du droit et de l’action humanitaire, etc.
Sur le terrain, ces interventions ciblées contribuent à améliorer concrètement les conditions de vie des communautés affectées et à favoriser leur autonomisation.
Dans une commune de la région du Yadega, Rasmata et Kadidjia, deux cheffes de ménage, incarnent une dynamique de relèvement portée par la terre et la volonté. Elles ont reçu des semences maraîchères et un accompagnement technique leur ont permis de relancer de relancer une activité agricole génératrice de revenus.
« Grâce à la vente de légumes, nous arrivons maintenant à subvenir à nos besoins et ceux de nos familles », confient-elles, le regard fier et les mains encore marquées par le travail.
Ce projet vise à renforcer l’autonomie économique des ménages affectés par les crises. À Yadega, 400 producteurs maraîchers ont bénéficié de semences dans le cadre de cette initiative. Pour beaucoup, il ne s’agit pas seulement de cultiver des légumes, mais de se reconstruire. L’accès à une activité agricole stable permet aux familles de retrouver une forme de sécurité, de reprendre le contrôle sur leur quotidien.
Au-delà de l’aide humanitaire, le CICR mise sur l’autonomisation comme levier de transformation durable. En valorisant les capacités locales et en soutenant les initiatives communautaires, l’organisation contribue à bâtir des solutions résilientes.
L’eau, source de sécurité retrouvée
Dans le village de Bema Mossi dans la commune de Kalsaka dans la région de Yadega, l’eau n’était plus une évidence. Depuis la panne de la pompe, les femmes et les enfants devaient partir avant l’aube, la peur au ventre, pour aller chercher de l’eau loin du village. Une routine risquée, épuisante, et source d’inquiétude constante.
« Avant, nous partions avant l’aube, la peur au ventre. Maintenant, le forage est là, et avec lui, un sentiment de sécurité retrouvé », confie Karidja, habitante du village. Son témoignage illustre à quel point l’accès à l’eau est bien plus qu’un besoin vital.
Grâce à la réhabilitation du point d’eau, les habitants peuvent désormais s’approvisionner sans crainte. L’eau est accessible en permanence. Ce geste, simple en apparence, transforme profondément la vie de la communauté.
À Bema Mossi, l’eau coule à nouveau et avec elle, l’espoir.
