S’exprimant depuis Jérusalem, où elle se trouve dans le cadre d’une visite de cinq jours en Israël, à Gaza et en Cisjordanie, la présidente a déclaré : « Nous sommes disposés à faciliter toute opération de libération convenue par les parties pour permettre aux otages et aux détenus de rentrer chez eux. Nous nous tenons aussi prêts à intensifier massivement notre action humanitaire à Gaza, là où les besoins sont les plus pressants. Cette montée en puissance exigera de toutes les parties des efforts continus pour garantir que nos équipes puissent faire leur travail efficacement et en toute sécurité.
« Il n’y a pas de mots pour décrire les souffrances endurées au quotidien par les Palestiniens et les Israéliens. Le cauchemar n’a que trop duré – il faut mettre fin à ces souffrances. Les civils de Gaza ont besoin de protection et d’assistance humanitaire. Les otages doivent pouvoir retrouver leurs familles. Cela ne sera possible qu’à condition que toutes les parties prennent l’engagement politique de placer l’humanité au premier plan et de respecter les règles de la guerre.
« J’espère que cet accord marquera un nouveau départ : la priorité est de protéger la vie des civils et de satisfaire à leurs besoins. Les prochains jours seront critiques, et nous comptons sur toutes les parties pour honorer leurs engagements. Il faut être conscient que cet accord constitue un progrès, mais pas une fin en soi. Des mois, voire des années, seront nécessaires pour répondre aux immenses besoins humanitaires existants. »
En sa qualité d’intermédiaire neutre, le CICR a déjà facilité la libération de 109 otages et de 154 détenus. Les opérations de ce type sont très complexes et nécessitent une planification minutieuse, sur le plan logistique comme de la sécurité, afin de réduire les risques au minimum.
Présent à Gaza depuis des décennies, le CICR demande instamment à toutes les parties de respecter les obligations qui leur incombent au titre du droit international humanitaire, notamment d’épargner les civils pris dans les hostilités et de protéger les structures de santé. Il insiste en outre sur la nécessité de pouvoir accéder aux lieux de détention et de poursuivre son dialogue confidentiel avec les parties.
Au cours de sa visite, la présidente du CICR a échangé avec des familles d’otages et rencontrera également des proches de détenus palestiniens. Elle s’est rendue dans plusieurs localités de la bande de Gaza ainsi qu’au kibboutz de Nir Oz, dans le sud d’Israël.
Mirjana Spoljaric s’est entretenue avec de hauts responsables de l’administration israélienne à Jérusalem, et rencontrera bientôt des représentants de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie. D’autres réunions sont prévues avec des dirigeants du Croissant-Rouge palestinien et du Magen David Adom d’Israël.
Informations complémentaires :
Sarah Davies, CICR Jérusalem: sadavies@icrc.org, +972 526 019 150
Hachem Osseiran, CICR Dubaï: hosseiran@icrc.org, +971 504 254 091
Christian Cardon, CICR Genève: ccardon@icrc.org, +41 79 574 0564