Cette opération humanitaire s’appuie sur un dialogue confidentiel, strictement humanitaire que le CICR entretient avec toutes les parties au conflit en Casamance. La confidentialité, pierre angulaire de cette approche, a permis de préserver la sécurité des personnes concernées et l’intégrité du processus.
« Cette issue positive est la preuve que le dialogue humanitaire, neutre et confidentiel fonctionne. Notre rôle d’intermédiaire neutre et impartial a permis de mener à bien cette remise », a rappelé Jean-Nicolas Marti, chef de la Délégation régionale du CICR à Dakar. « Le CICR se réjouit que cette opération se soit bien passée et remercie toutes les parties ayant permis sa mise en œuvre. »
Au-delà de cette opération spécifique, le CICR réaffirme son engagement de long terme en Casamance, où il œuvre depuis des décennies. Son action humanitaire se poursuit sur la base de son mandat, qui est de protéger et d’assister les personnes touchées par les conflits armés, conformément aux Conventions de Genève ratifiés par l’Etat du Sénégal.
À Dakar, la Délégation régionale du CICR coordonne son action humanitaire dans sept pays (le Cabo Verde, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Libéria, la Mauritanie, le Maroc, la Sierra Leone et le Sénégal). Ses activités s'articulent autour de trois piliers : protéger les victimes de conflits et d'autres situations de violence, visiter les personnes privées de liberté en lien avec son mandat humanitaire, prévenir les souffrances en promouvant le DIH notamment en sensibilisant aux dangers des mines et restes d’engins explosifs et enfin en renforçant la coopération avec les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
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Charles Vieira Sanches, Coordinateur Communication CICR, Tél (+221) 78 637 07 85/ E-mail : chsanches@icrc.org