Les communautés vivant dans les zones touchées par le conflit ont beaucoup de mal à se procurer de l’eau potable et de la nourriture, à accéder aux soins de santé et à l’assainissement et à se mettre à l’abri. L’effondrement des services de santé entraîne une augmentation des maladies évitables, tandis que le manque de fournitures médicales aggrave les souffrances des blessés et des malades chroniques. La violence persistante a forcé des milliers de familles à fuir leurs maisons, souvent avec rien d’autre que les vêtements qu’elles portent sur elles.
À la fin de sa visite, la présidente du CICR a lancé un appel en faveur d’un meilleur accès humanitaire aux personnes civiles dans le besoin dans l’ensemble du pays. Elle s’est rendue dans l’État de Rakhine pour constater par elle-même la gravité des besoins humanitaires.
Au Myanmar, de nombreuses familles sont privées de médicaments et de soins de santé de base, sont confrontées à des pénuries alimentaires et n’ont qu’un accès limité à l’eau potable et à l’assainissement. Elles vivent dans la crainte du conflit et de la violence. La perturbation des moyens de subsistance prive d’innombrables personnes des moyens de subvenir à leurs besoins