Crise humanitaire en Afghanistan
Faizabad, dans le nord-est de l'Afghanistan, est la capitale et la plus grande ville de la province du Badakhshan. Massoud Samimi/CICR
L'Afghanistan est en pleine mutation, mais une chose est sûre : la population civile ne devrait pas en payer le prix. Les besoins humanitaires dans le pays restent immenses.
Cela fait 30 ans que le CICR soutient le peuple afghan – nous n'allons pas nous arrêter maintenant. Nous ne comptons pas évacuer ou retirer notre personnel d'Afghanistan. Nous maintenons nos opérations dans tout le pays, en collaboration avec notre partenaire le Croissant-Rouge afghan.
En dehors de Kaboul, mines et engins explosifs improvisés continuent de faire des victimes. À l'hôpital régional Mirwaïs de Kandahar, nos équipes continuent de voir des blessés, dont de nombreux enfants, qui doivent souvent être amputés. Ils s'ajoutent à l'afflux massif de personnes qui ont été blessées lors des violents combats de ces derniers mois.
A l'hôpital de Mirwais, dans le sud de l'Afghanistan, le personnel médical travaille jour et nuit pour traiter ceux qui en ont le plus besoin. pic.twitter.com/T23KJjkN4b
— CICR (@CICR_fr) September 2, 2021
Le CICR a accès à l'ensemble du territoire national. Nous travaillons dans les zones contrôlées par les talibans depuis des années et avons de bons rapports de travail avec eux, au plus haut niveau ainsi qu'à l'échelon des dirigeants locaux. L'évolution de la situation en Afghanistan ne change ni nos relations avec eux, ni la manière dont nous entendons mener nos opérations.
Tous nos centres de réadaptation physique sont à nouveau ouverts et opérationnels.
— CICR (@CICR_fr) August 27, 2021
A lui seul, le centre orthopédique de Kaboul accueille plusieurs centaines de patients chaque jour. pic.twitter.com/qr6gP9bQNa
Les besoins en soins de santé sont particulièrement aigus et urgents. Des milliers de personnes ont été blessées dans les combats urbains qui ont fait rage ces dernières semaines. Le CICR a aidé à soigner plus de 7600 patients blessés par arme dans 48 établissements de santé pendant les deux premières semaines d'août. Et depuis début juin, plus de 40 000 blessés par arme ont été pris en charge dans les structures que nous soutenons.
Faizabad, Badakhshan : ce garçon d'un an et demi, atteint d'un pied bot, suit un traitement au centre de réadaptation physique du CICR. Massoud Samimi/CICR
"L’impact des récents combats se ressentira durant les prochaines décennies."
— CICR (@CICR_fr) August 17, 2021
Déclaration de Robert Mardini, directeur général du CICR sur la situation en #Afghanistan. https://t.co/Drqf5AMRGc pic.twitter.com/fTh3szFbo9