Grèce : aperçu de notre action en 2018
Les routes migratoires terrestres et maritimes qui mènent de la Turquie à la Grèce restent dangereuses et parfois fatales pour ceux qui les empruntent, tandis que des familles continuent d’être plongées dans l’angoisse et le désespoir de la séparation.
En 2018, selon des données officielles, 174 personnes sont mortes ou ont disparu en mer Égée et 39 autres ont perdu la vie en traversant le fleuve Évros.
Le CICR a recueilli plus de 300 demandes de familles à la recherche de proches susceptibles d'avoir disparu dans les différents naufrages survenus en mer Égée depuis 2015. Près de la moitié de ces cas (45 %) concerne des enfants.
Détention des migrants
La détention administrative des migrants est une pratique courante en Grèce et dans de nombreux endroits, il reste difficile de s'assurer que les conditions de détention sont décentes. Dans certains cas, des personnes vulnérables, notamment des femmes et des enfants, ont été détenues pendant de longues périodes dans des installations inadaptées, où l'accès aux services de base était limité.
Le CICR réaffirme sa position : la détention des migrants devrait rester une mesure exceptionnelle, et aucun enfant migrant ne devrait être placé en détention.
Chiffres clés de notre action en Grèce :
For more information please read our overview of activities in 2018.