Myanmar : des déplacés peuvent à nouveau cuisiner grâce à la distribution de combustible

  • Camp de personnes déplacées de Nget Chaung II, Pauktaw, État de Rakhine (Myanmar)
    Camp de personnes déplacées de Nget Chaung II, Pauktaw, État de Rakhine (Myanmar)
    Les familles vivant dans des camps de déplacés et des villages reculé¬s ne peuvent pas se procurer de combustible de cuisson. Pour faire chauffer leurs repas, elles utilisent des débris et des matériaux dangereu¬x, tels que du plastique, ou échangent une partie de leurs rations alimentaires contre du combustible.
    CC BY-NC-ND / CICR / Antonia Paradela Torices
  • Camp de personnes déplacées de Taung Paw, Myebon, État de Rakhine (Myanmar)
    Camp de personnes déplacées de Taung Paw, Myebon, État de Rakhine (Myanmar)
    En distribuant des bâtonnets de combustible, le CICR contribue à réduire la déforestation et diminue les risques d’incidents liés à la sécurité pouvant survenir lors de la collecte de bois autour des camps. Dans l’État de Rakhine, le CICR travaille en toute transparence avec les autorités et en concertation avec les chefs communautaires pour améliorer l’existence de toutes les communautés directement ou indirectement touchées par la violence. Les besoins des familles bouddhistes et musulmanes les plus vulnérables sont pris en considération, afin que l’aide fournie y réponde de façon adéquate.
    CC BY-NC-ND / CICR / Antonia Paradela Torices
  • Camp de personnes déplacées de Taung Paw, Myebon, État de Rakhine (Myanmar)
    Camp de personnes déplacées de Taung Paw, Myebon, État de Rakhine (Myanmar)
    Il arrive que les femmes et les enfants passent jusqu’à quatre heures par jour à collecter du combustible, ce qui augmente leur risque d’être harcelés et, pour les enfants, réduit le temps qu’ils pourraient consacrer à d’autres activités importantes, comme la scolarité.
    CC BY-NC-ND / CICR / Antonia Paradela Torices
  • Camp de personnes déplacées de Taung Paw, Myebon, État de Rakhine (Myanmar)
    Camp de personnes déplacées de Taung Paw, Myebon, État de Rakhine (Myanmar)
    L’écorce de riz, un sous-produit issu de la transformation du riz, est largement répandue dans l’État de Rakhine. Les bâtonnets distribués par le CICR sont produits localement à partir d’une écorce qui, dans le cas contraire, serait jetée.
    CC BY-NC-ND / CICR / Antonia Paradela Torices
  • Camp de personnes déplacées de Taung Paw, Myebon, État de Rakhine (Myanmar)
    Camp de personnes déplacées de Taung Paw, Myebon, État de Rakhine (Myanmar)
    Amo Khatu est veuve et vit avec ses trois enfants. Depuis qu’elle a été relogée dans le camp, elle ne peut plus travailler comme employée occasionnelle et n’a plus aucune source de revenus. Avant de recevoir les bâtonnets de combustible, elle passait des heures à ramasser des morceaux de bambou pour préparer les repas familiaux, mais depuis, elle a pu réduire les dépenses du foyer de près de 30 %.
    CC BY-NC-ND / CICR / Antonia Paradela Torices
  • Camp de personnes déplacées de Nget Chaung II, Pauktaw, État de Rakhine (Myanmar)
    Camp de personnes déplacées de Nget Chaung II, Pauktaw, État de Rakhine (Myanmar)
    Plus de 18 000 personnes déplacées vivant dans des camps à Pauktaw et Myebon ont reçu des bâtonnets de combustible distribués par le CICR. Leurs besoins en la matière dépendent pour moitié ou en totalité de la saison et de leur degré de vulnérabilité.
    CC BY-NC-ND / CICR / Antonia Paradela Torices
  • Camp de personnes déplacées de Taung Paw, Myebon, État de Rakhine (Myanmar)
    Camp de personnes déplacées de Taung Paw, Myebon, État de Rakhine (Myanmar)
    Dans l’État de Rakhine, le CICR travaille en toute transparence avec les autorités et en concertation avec les chefs communautaires pour améliorer l’existence de toutes les communautés directement ou indirectement touchées par la violence. Les besoins des familles bouddhistes et musulmanes les plus vulnérables sont pris en considération, afin que l’aide fournie y réponde de façon adéquate. Depuis juin 2014, le CICR a également octroyé des subventions à 5000 personnes vulnérables des deux communautés pour qu’elles puissent monter une petite entreprise – commerce ou élevage de bétail ou de poissons, par exemple.
    CC BY-NC-ND / CICR / Antonia Paradela Torices
29 juillet 2015

Plus de 100 000 personnes déplacées en 2012 à cause des violences interconfessionnelles qui ont éclaté dans l'État de Rakhine (Myanmar) vivent toujours dans des camps. Leurs déplacements sont limités, de même que leur accès à des ressources essentielles, telles que du combustible de cuisson.

Depuis juin 2014, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) distribue des bâtonnets de combustible en écorce de riz à des familles vivant dans des camps à Pauktaw et Myebon, à proximité de Sittwe, la capitale de l'État de Rakhine.