Côte d'ivoire : humanitarium itinérant 2024 - 75 ans des Conventions de Genève

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75 ans des conventions de Genève : Les règles qui mettent tout le monde d'accord

PANEL

75 ans des conventions de Genève : Les règles qui mettent tout le monde d'accord
Modérateur

Lieutenant-Colonel DJACO Ahi Landry

est le Chef du Groupe de Planification Opérationnelle au sein des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI). Il y a occupé différents postes à responsabilité depuis 2007. Titulaire d’une maitrise en Criminologie, ce passionné des questions de droit, a suivi de nombreuses formations en Droits de l’Homme, Droit International Humanitaire, Droits et Protection de l’Enfance et en Violences Basées sur le Genre. Il est Chevalier dans l’Ordre du Mérite Ivoirien et a reçu la Médaille des Forces Armées (MFA).
Panéliste

Mme Rokya DIAKITÉ

est Administratrice Principale, Chargée de Protection pour le bureau Multi pays du HCR, couvrant le Bénin, la Côte d’ivoire, le Ghana et le Togo.
Mme Diakité a précédemment été Administratrice Principale Chargée de la Protection en Côte d’Ivoire, en RDC et en Ethiopie. Elle a commencé sa carrière aux Nations Unies en 2003, comme volontaire des Nations Unies auprès du HCR au Burundi. Mme Diakité a aussi, travaillé comme Administratrice Associée aux Affaires Politiques pour la Mission d’Observation de l’Union Africaine au Burundi. Elle est titulaire d’un
Masters en Droit international et Diplomatie.
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Panéliste

Dr. Riadh Ben Messaoud

est Lead Coordinator à la Banque Africaine de Développement depuis 2008. Avant de rejoindre la BAD, il a été Professeur Assistant dans le domaine du Management des Connaissances. Cet Ingénieur en Statistique et Analyse des données obtient un Doctorat en Intelligence des Affaires et un Master en Management des Connaissances.
Panéliste

Seminnou Roméo Romain HOUNKPONOU

est Directeur des Affaires juridiques du Ministère des Affaires étrangères de la République du Bénin. Il est également le Directeur du Mécanisme national d’alerte précoce et de réponses aux risques de la CEDEAO et coordonne, à ce titre, la collecte des informations pertinentes sur les menaces à la sécurité humaine (sécurité, criminalité, santé, environnement, etc.) afin d’alerter le gouvernement sur la nature et l’ampleur desdites menaces et de suggérer des approches de solutions.
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Panéliste

M. Pacôme Yawovi ADJOUROUVI

est Ministre togolais des Droits de l’Homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République. Il a en charge, la promotion et la protection des droits de l’homme, le raffermissement des principes démocratiques et la consolidation de la participation citoyenne. 
Cet avocat de formation a notamment été conseiller politique de Faure Gnassingbé en 2017. 
Député indépendant depuis 2018, M. Pacôme ADJOUROUVI occupe également la fonction de vice-président de l’Assemblée nationale.
Depuis juin 2023, Monsieur ADJOUROUVI est président du cadre permanent de concertation (CPC) des partis politiques.
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Panéliste

SEM. Dominique FAVRE

est l’Ambassadeur de Suisse auprès de la République de Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone, avec
résidence à Abidjan, depuis 2024. Avant de rejoindre le Golfe de Guinée, il a été Directeur exécutif du Groupe de la Banque mondiale à Washington D.C. M. Favre est fermement convaincu qu'il est dans l'intérêt de tous de vivre dans un monde sans pauvreté ni inégalités, et où la prospérité est partagée. C'est pourquoi, il a consacré plus de 20 ans de sa carrière professionnelle à cet objectif, en commençant par des postes de cadre intermédiaire en Suisse, en Bolivie et en Pologne.
Panéliste

Mme Katty TOURÉ-KODO

est Journaliste à la RTI1. Elle est également Présidente de l’ONG Action Sport et Civisme. Bénévole de la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire, Elle totalise plus de 15 années d’expérience dans le domaine de la presse, où elle y a occupé des positions de leadership au sein des associations professionnelles de journalistes. Ses compétences dans le secteur des médias ont été reconnues par l’Etat de Côte d’Ivoire qui l’a élevé au rang de Chevalier dans l’ordre du mérite ivoirien et chevalier dans l’ordre du mérite sportif, en novembre 2024.
Modérateur

Emmanuel FIEGOLO

a entamé sa carrière de diplomate en 2005. Il a occupé différentes fonctions au sein du ministère des affaires étrangères, notamment
celles de Sous-Directeur des Affaires Humanitaires; Coordonnateur Adjoint du Service d’Aide et d’Assistance aux Réfugiés et Apatrides (SAARA) ; Ministre Plénipotentiaire près la Mission Permanente de la Côte d’Ivoire auprès des Nations Unies, New York. Depuis le 15 janvier 2024, il a été nommé Ambassadeur, Directeur d’Aide et d’Assistance aux Réfugiés et Apatrides (DAARA).
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Panéliste

M. A.T. Moussa Tchangari

est un militant altermondialiste, défenseur des droits humains, né en 1969 à N’guigmi, région de Diffa au Niger. Il a fait des études de Philosophie à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, avant de s’engager, très tôt, dans le journalisme, la défense des droits humains et diverses autres causes.

Le parcours militant de Moussa Tchangari, jalonné d’arrestations et d’emprisonnements, a commencé au sein de l’Union des Scolaires Nigériens (USN), qu’il a dirigée de 1989 à 1990, au plus fort de la lutte pour la démocratie au Niger, puis de l’Association Nigérienne de Défense des droits de l’Homme (ANDDH), première organisation de défense des droits humains dont il fut l’un des membres fondateurs en 1991. Il fut également Secrétaire général de l’Association Nigérienne des Éditeurs de la presse indépendante (ANEPI), Président de l’association Maison de la Presse.

Depuis 2001, A.T. Moussa Tchangari est Secrétaire général de l’association Alternative Espaces Citoyens, une des organisations les plus actives de la société civile nigérienne. Il est membre du Conseil d’administration de la Fondation Frantz Fanon basée à Paris en France, du Réseau Alternatives international basée à Montréal et du Centre for Democracy and Development basé à Abuja.

À propos de cet événement

CARTE D'INVITATION - HUMANITARIUM 2024 ABIDJAN

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CONTEXTE

L’année 2024 marque le 75ème anniversaire des quatre Conventions de Genève, adoptées le 12 août 1949, et offre ainsi une bonne occasion de mener une réflexion sur le rôle fondamental que ces conventions continuent de jouer pour la protection des personnes affectées par les conflits armés. Elle nous rappelle aussi le consensus international autour de l'idée que « même la guerre a ses limites » et que le respect de la dignité humaine et la compassion doivent guider l’action de tous, en toutes circonstances.

Fondement du droit international humanitaire (DIH), ces conventions sont conçues pour atténuer les souffrances et préserver la dignité humaine en temps de guerre. Elles représentent une avancée majeure qui a marqué l'histoire de l'humanité, établissant des règles essentielles à la protection des victimes des conflits armés. Le respect des règles du DIH permet de sauver des vies, de protéger des familles et de préserver l’humanité dans les périodes les plus difficiles.

Cependant, l’actualité du monde ces dernières années génère une forte impression que le DIH n'est pas respecté dans les guerres contemporaines ; celles-ci continuent d’infliger des souffrances indicibles aux populations et d’engendrer des dégâts matériels importants.

Et pourtant, 75 ans après l’adoption des Conventions de Genève, les règles du DIH restent plus que jamais d'actualité, face aux nouveaux défis des conflits armés (transformation technologique, évolution des tactiques militaires, recours aux systèmes d’armes autonomes, attaques terroristes etc.), dans un monde fortement divisé par des tensions géopolitiques. Ces défis induisent également une adaptation de l’action humanitaire, qui s’efforce de préserver ses principes de neutralité, d’impartialité et d’indépendance

En cette année de commémoration des 75 ans des conventions de Genève, il convient dès lors de réfléchir comment le droit international humanitaire peut continuer à limiter le coût humain de la guerre et d’aboutir à terme à une meilleure mise en œuvre et respect de ses règles. C’est l’objectif de l’organisation de cette matinée des débats dans le cadre de l’Humanitarium, sous le thème principal « 75 ans des Conventions de Genève : préserver l’humanité dans un monde polarisé ».

L’Humanitarium est une conférence internationale itinérante initiée par la Délégation régionale d’Abidjan en 2017. Elle se présente comme un cadre de réflexion et de débats autour des problématiques humanitaires d’actualité ayant un impact régional, en vue de rechercher des solutions aux défis identifiés. Elle favorise les échanges entre des acteurs importants des milieux humanitaires, diplomatiques, universitaires et militaires. Elle vise à promouvoir le DIH et autres ensembles de normes pertinentes et à influencer les acteurs, ainsi que les décideurs clés, sur des questions et urgences humanitaires.

FORMAT ET METHODOLOGIE

La conférence Humanitarium sera organisée sous la forme de panels, en présentiel. Deux panels spécifiques permettront à différentes catégories d’acteurs de livrer le fruit de leurs réflexions sur les thématiques proposées et de prendre part aux discussions. Chaque panel portera sur une thématique générale et le format sera interactif, avec des questions venant de l’audience.

Panel 1 - Thème : « Respect du Droit et protection des victimes dans les conflits contemporains ».

Soixante-quinze ans plus tard, les Conventions de Genève gardent encore leur pertinence dans les conflits contemporains. Elles ont été rédigées en des termes suffisamment généraux pour résister à l’épreuve du temps et pour assurer la protection et l’assistance nécessaires aux victimes des conflits. Le plus grand défi pour le DIH aujourd’hui, c’est le renforcement du respect de ses règles par les parties aux conflits.

Le premier panel permettra de s’interroger sur les phénomènes ayant un impact humanitaire à court, moyen et long terme. Un regard critique sera porté sur la situation des victimes des conflits armés (civils, déplacés, détenus, blessés et malades) et la protection que leur accorde le DIH. Il pourra mettre en relief la pertinence du DIH, à travers notamment un tableau comparatif entre les aspects des conflits armés contemporains présentés comme « nouveaux » et les antécédents historiques. Il proposera des mesures qui peuvent être prises pour garantir un meilleur respect du DIH par les parties aux conflits.

Panel 2 : Thème : « 75 ans des Conventions de Genève : préserver l’humanité dans un monde polarisé ».

Face à la prolifération de conflits armés dans le monde et leurs conséquences humaines dramatiques, se pose la question de la pertinence de l’action et du droit international humanitaire. Les moyens et méthodes de combat ont grandement évolué depuis l’adoption des Conventions de Genève, mais l’impact en vies humaines reste aussi aigu que jamais. Les acteurs humanitaires font face à de nombreux défis dans la conduite de leurs missions : souffrance indicible des populations, mobilisation insuffisante pour le respect du droit international humanitaire, remise en question de leur neutralité, difficultés d’accès aux victimes. Comment envisager l’avenir de l’engagement des états pour la bonne réalisation des opérations de protection et d’assistance ?

Lieu

Date et heure
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Adresse du lieu

Hôtel Pullman

Plateau, Rue Abdoulaye Fadiga, Abidjan - Côte d'Ivoire