Nous agissons sans prendre parti

Valentyna a 75 ans et vit seule. Sa fille et son petit-fils  résident à l’étranger, tandis que son fils a été blessé dans l’armée ukrainienne. La maison de Valentyna a été endommagée dans les combats. Son seul revenu est sa pension, qui suffit toutefois à peine à couvrir ses besoins. 

C’est pourquoi l’Ukrainienne a commencé à cultiver des fruits et des légumes dans son jardin. Il y a bien un puits sur le terrain, mais sa grande profondeur rend l’arrosage laborieux. Pour  aider Valentyna dans son projet, le CICR a mis à sa disposition un kit agricole qui contient des semences et des outils, mais surtout un système d’irrigation facile à utiliser. 

Désormais, Valentyna peut cultiver davantage de légumes, ce qui lui permet de subvenir à ses besoins en conservant son indépendance. 

Khan Shikhon, Syrie : Om Ghazy a cinq enfants. Lorsqu’elle a dû fuir les combats dans sa ville natale, elle a laissé derrière elle non seulement sa maison et ses souvenirs, mais aussi son gagne-pain : son atelier de couture. À son retour chez elle deux ans plus tard, elle a entendu parler des icrocrédits accordés par le CICR en collaboration avec le Croissant-Rouge arabe syrien. Sa candidature a été acceptée et elle a pu reconstruire sa vie. 

Aujourd’hui, Om Ghazy rêve d’offrir un avenir meilleur à ses enfants ainsi qu’un emploi aux femmes de sa communauté. 

Lorsque Godiya est arrivée à l'hôpital soutenu par le CICR à Mubi, au Nigéria, elle ne savait pas si sa petite fille survivrait. Malgré tous les efforts de sa mère, Sabina ne prenait pas de poids et souffrait de malnutrition sévère. Nos équipes ont immédiatement commencé à la soigner et au bout de trois jours, son état s'était amélioré. « Je suis vraiment reconnaissante que ma fille aille si bien aujourd'hui : elle joue à nouveau et elle mange bien. ».  

Abuzar et Asghar sont frères. En 2021, un obus a touché leur maison, et les deux garçons ont chacun perdu une jambe. Au centre de réadaptation physique du CICR à Jalalabad, ils ont été appareillés et ont réappris à marcher. Il y a quelques mois, nous avons pu les revoir alors qu’ils étaient en visite au centre pour faire ajuster leurs prothèses. Très résilients, Abuzar et Asghar sont en bonne santé et envisagent l’avenir avec confiance. Les personnes équipées de prothèses doivent impérativement bénéficier d’un suivi à long terme. À cette fin, le CICR forme du personnel local dans différents domaines d’expertise. 

Zyad a un an et demi. Blessé au visage par l’explosion d’une bombe, il a été opéré par Jan, notre chirurgien à l’hôpital européen de Gaza. Zyad se remet bien de l’opération. On lui a retiré ses points de suture quelques jours après que cette photo a été prise. Il a fait preuve de beaucoup de courage.