Mme Spoljaric s’est rendue à l’épicentre du conflit qui s’est produit en 2017 à Marawi, où elle s’est entretenue avec des personnes qui subissent encore aujourd’hui les conséquences durables de ces combats. Elle a également visité un centre d’accueil provisoire et le cimetière de Maqbara, où sont enterrés des restes humains non identifiés. Plus de 300 familles cherchent toujours leurs proches qui ont disparu pendant le conflit et des milliers de personnes n’ont pas encore pu rentrer chez eux.
Les effets d’un conflit armé peuvent se faire sentir pendant des années, voire des décennies après la fin des hostilités. Les obligations en vertu du DIH vont au‑delà du conflit armé actif, comme on le voit à Marawi.

Mme Spoljaric dans la zone la plus touchée de Marawi
« Il est possible et essentiel de résoudre les cas de disparitions. Le CICR va continuer à travailler avec les autorités et les familles pour élucider le sort des personnes disparues. Il est vital d’aider les familles à trouver des réponses afin qu’elles puissent faire leur deuil et se rétablir », a indiqué la présidente du CICR.