Kaboul / Genève (CICR) – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est profondément choqué par le bombardement de l'hôpital de Médecins Sans Frontières (MSF) à Kunduz, et condamne énergiquement un tel acte de violence à l'encontre de patients, de personnel soignant et d'installations médicales.
Après avoir reçu la confirmation de MSF que son centre de traumatologie de Kunduz avait été bombardé et que trois de ses employés étaient morts, Jean-Nicolas Marti, chef de la délégation du CICR en Afghanistan a réagi en ces termes : « C'est une terrible tragédie. De telles attaques contre du personnel soignant et des structures médicales empêchent les organisations humanitaires de fournir leur assistance à des personnes qui en ont cruellement besoin en Afghanistan. »
« Une assistance humanitaire neutre et impartiale est aujourd'hui essentielle pour la population afghane », a-t-il ajouté.
« Le CICR est de tout cœur avec les familles des victimes et avec nos collègues de MSF », a aussi déclaré Jean-Nicolas Marti.
Quand les combats avaient éclaté à Kunduz, le 28 septembre, deux agents de santé du CICR avaient été envoyés en renfort à l'hôpital. Ils n'ont pas été blessés lors de l'attaque.
Le CICR rappelle à toutes les parties au conflit qu'elles doivent veiller à la sécurité de la population civile, du personnel de santé et des installations médicales.
En vertu du droit international humanitaire (DIH), la population civile, le personnel de santé, les ambulances et les structures médicales doivent être respectés et protégés en toutes circonstances, et le travail du personnel médical doit être facilité.
Informations complémentaires :
Nicolas Elias Metri, CICR Kaboul, tél. : +93 729 14 05 10
Neha Thakkar, CICR Genève, tél. : +41 22 730 31 60 ou +41 79 574 06 36
Francis Markus, CICR Genève, tél. :+41 22 730 23 28 ou +41 79 244 64 24
