Afghanistan : un jeune homme en route vers une nouvelle vie
- Voici Nessar, 22 ans, de Lashkar Gah. Il gagne sa vie en transportant des passagers dans son tuk tuk.Andrew Quilty / CICR
- Si on peut dire qu’il mène aujourd’hui une vie normale, cela n’a pas toujours été le cas.Andrew Quilty / CICR
- « Nous allions à Lashkar Gah depuis Babaji quand nous avons roulé sur une mine », explique Nessar. Il y a trois ans, le jeune homme a été choqué de découvrir, en se réveillant à l’hôpital, qu’il n’avait plus ses jambes. « Quelques jours plus tard, j’ai simplement accepté le fait que j’étais handicapé. »Andrew Quilty / ICRC
- Son voisin de lit, un policier, lui a parlé du CICR et raconté que l’institution aidait les personnes amputées comme lui.Andrew Quilty / CICR
- À sa sortie de l’hôpital, Nessar s’est rendu au centre de réadaptation physique du CICR, où on l’a équipé d’une prothèse. C’est là que sa nouvelle vie a commencé.Andrew Quilty / CICR
- Tous les matins, Nessar commence la journée à cinq heures par une prière, puis il aide sa mère à prendre ses médicaments avant de partir travailler.Andrew Quilty / CICR
- Ses clients lui demandent parfois ce qu’il lui est arrivé. L’histoire qu’il raconte alors ne surprend personne : les blessures dues aux mines sont très fréquentes dans ce pays dévasté par des décennies de guerre.Andrew Quilty / CICR
- Aujourd'hui, Nessar peut subvenir aux besoins de ses huit frères et huit sœurs. Il est déterminé à améliorer sa vie et celle de sa famille.Andrew Quilty / CICR
En Afghanistan, plus d'un million de personnes souffrent d'une forme de handicap. Les séquelles de 40 ans de guerre font que ce pays connaît un des taux de personnes handicapées les plus élevés du monde. Les restes explosifs de guerre et le manque d'accès aux soins de santé primaires ont privé des milliers d'Afghans de la possibilité de vivre une vie normale.
Souvent, les personnes souffrant d'un handicap physique perdent leur mobilité et avec elle, le sentiment d'être des membres utiles de leur communauté. Elles se sentent discriminées, ce qui est d'ailleurs fréquemment le cas. Depuis 30 ans, le CICR répond aux besoins des Afghans en leur fournissant des services de réadaptation physique ; il les aide ainsi à retrouver leur mobilité et à se réinsérer dans leur communauté, en soutenant également des programmes sociaux.
Malgré cette dure réalité, Nessar et des milliers d'autres se remettent debout et reconstruisent leur avenir.