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22-04-2021

RD Congo : quand Ebola détruit les traditions

  • République démocratique du Congo
  • Santé

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© John Wessels

16 mai 2019, Butembo. Une femme pleure un membre de sa famille victime d’Ebola. L’enterrement se déroule sous surveillance policière.

Les rites funéraires constituent l’un des éléments les plus importants de la culture d’une nation. Ebola a cassé toutes les traditions en privant les gens de la possibilité de ressentir leur chagrin ensemble, ou même de manière individuelle. La coutume veut qu’on pleure sur le corps de la personne décédée, qu’on le revête de beaux vêtements pour l’enterrement et qu’on accomplisse plusieurs autres actes impliquant de le toucher. À cause de l’épidémie, les adieux se font sans contact avec la dépouille, et seule la famille proche a le droit de s’approcher de la tombe.

© John Wessels

15 juillet 2019, Beni. Du personnel de santé porte le cercueil d’une des victimes d’Ebola.

Chaque virus a ses propres caractéristiques de transmission. Le virus Ebola présente le plus grand risque de contagion juste après le décès de la personne infectée. Avant l’inhumation, de l’eau de javel est pulvérisée sur le corps, qui est ensuite placé dans un sac mortuaire puis dans un cercueil. Ce sont des inconnus revêtus d’une combinaison de protection spéciale qui descendent le cercueil dans la tombe.

© John Wessels

17 septembre 2019. Richard, 34 ans, survivant d’Ebola. Sa femme, infectée avant lui par le virus, est décédée au début de l’année, et Richard s’est retrouvé seul avec deux enfants. Photo : Richard est chez lui, à Beni, dans le nord-est de la RDC. Plus de 2 000 personnes sont mortes dans le pays depuis le début de la nouvelle épidémie en août 2018. Environ un millier de personnes infectées ont survécu.</h2>Heureusement, tous les malades d’Ebola ne meurent pas. Les patients peuvent guérir s’ils sont hospitalisés dès les premiers symptômes. En RDC, ces survivants sont appelés des «vainqueurs».

© John Wessels

18 mai 2019, Butembo, province du Nord-Kivu. Policier local sur le point de partir en patrouille. La ville de Butembo est à l’épicentre de l’épidémie d’Ebola et de la crise qui en résulte. Les groupes armés ont attaqué à maintes reprises les centres de santé spécialisés dans le traitement d’Ebola, ce qui rend difficile de lutter contre l’épidémie.</h2>Dans les régions touchées par Ebola, des milliers de personnes quittent leur foyer pour fuir les combats. Lorsque ces populations sont affaiblies par l’angoisse, la malnutrition et les mauvaises conditions d’hygiène, d’énormes efforts doivent être déployés pour empêcher l’épidémie de se propager.

© John Wessels

Un combattant blessé soupçonné d’être un membre d’un groupe d’opposition armée est jeté à l’arrière d’un camion, à l’extérieur d’un centre médical de Butembo où sont soignés les patients Ebola. La ville est à l’épicentre d’une nouvelle épidémie en RDC. Des membres du groupe d’opposition armée ont attaqué le centre médical pendant la nuit du 9 mars 2019.</h2>Les situations de conflit sont dures pour toute la population, y compris le personnel médical. Au cours de ces deux dernières années, plus de 300 attaques contre des structures de santé ont été commises en RDC, occasionnant la mort de 11 médecins et patients.

© John Wessels

Des femmes pleurent la mort d’un proche lors de son enterrement dans un quartier périphérique de Beni, province du Nord-Kivu.

Un des facteurs qui ont contribué le plus à réduire l’incidence d’Ebola a été le recours plus rare à des pratiques funéraires traditionnelles – mais extrêmement dangereuses – au cours desquelles les familles en deuil touchent le corps des défunts infectés par le virus. Cependant, comme il est parfois aussi difficile de renoncer à une partie de sa culture que de renoncer à sa propre identité, des rites dangereux sont encore pratiqués dans certains endroits.

© John Wessels

Photo d’un policier derrière un impact de balle après une attaque visant un centre médical où sont soignés des patients Ebola.

La lutte contre les épidémies n’est généralement pas une tâche qui incombe au CICR, mais nous sommes à l’œuvre en RDC depuis de nombreuses années dans le cadre du conflit armé et nous pouvons faire en sorte que les équipes travaillent dans les conditions de sécurité requises. Le personnel Croix-Rouge déployé sur le terrain a reçu la formation nécessaire et un équipement de protection individuelle. Comme tout le personnel de santé travaillant en première ligne de l’épidémie, il a également pu bénéficier du vaccin offert par l’Organisation mondiale de la Santé.

© John Wessels

17 juin 2019, village d’Aloya. La jeune Desange attend son diagnostic et une éventuelle décision de transfert vers un centre médical spécialisé dans le traitement des patients Ebola.

Lutter contre la maladie à virus Ebola, c’est aussi lutter contre les rumeurs et les préjugés. Certains membres de la population locale, par exemple, pensent qu’un sorcier peut guérir Ebola. Or, on ne peut traiter une maladie aussi grave que dans un hôpital spécialisé. Le personnel humanitaire explique aux gens que dès qu’ils constatent qu’ils ont des symptômes, ils doivent immédiatement se rendre dans le centre de traitement.

© John Wessels

15 juillet 2019, Beni. Du personnel médical désinfecte le corps d’un voleur tué par l’armée la nuit précédente.

Pour arrêter la propagation du virus, il faut manipuler avec précaution le corps des personnes qu’on pense être décédées d’Ebola. Des spécialistes du CICR, de la Croix-Rouge de la RDC et de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge aident à l’organisation d’enterrements sans risques, ainsi qu’à la mise en place de mesures de précaution générales.

© John Wessels

Un agent de santé aide un patient Ebola à sortir de l’unité d’isolement. Beni, province du Nord-Kivu.

Ebola a modifié la vie des populations. On trouve partout des installations pour se laver les mains à l’eau chlorée, et une des mesures obligatoires consiste à vaporiser la semelle des chaussures. Partout, les gens prennent leur température avec un thermomètre sans contact. Toutes ces précautions, qui nous sont déjà familières, se sont avérées efficaces pour prévenir une propagation catastrophique du virus.

© John Wessels

18 mai 2019, Butembo. Des soldats des forces gouvernementales se préparent à accompagner des membres du personnel médical engagés dans la lutte contre Ebola lors de leur tournée à travers la ville et dans les environs.

Dans cette région déchirée par le conflit, les soignants sont obligés de travailler sous la protection de l’armée, ce qui ne fait que rendre la situation plus confuse pour les communautés où le virus Ebola est omniprésent.

© John Wessels

12 juillet 2019, Beni. Un proche d’une victime d’Ebola porte une croix jusqu’à un lieu d’inhumation sûr.

L’épidémie d’Ebola en Afrique a modifié le quotidien de milliers de personnes, touchant de manière tragique des communautés entières, et même des pays. L’expérience a montré que les moyens médicaux ne suffisent pas pour en venir à bout, et qu’un changement de comportement et de mode de vie des populations est nécessaire.

En ces temps de Covid-19, on en oublierait presque que d'autres épidémies bouleversent le quotidien de millions de personnes à travers le monde. 

La dixième épidémie d'Ebola en République démocratique du Congo (RDC), pays en proie depuis de nombreuses années à des attaques de groupes armés, des enlèvements et des attentats, a été annoncée officiellement en août 2018.

Le virus Ebola se transmettant par les fluides corporels – notamment larmes, sueur, sperme et sang – il ne faut toucher absolument personne pour éviter d'être infecté. Or, comme notre propre expérience du Covid-19 nous l'a hélas déjà appris, il est très difficile de refuser tout contact et de se protéger constamment en portant un masque et des gants.

Les photographies de John Wessels réalisées dans la région des Kivus nous rappelle à quel point Ebola a pu modifier les comportements et la vie des gens avant même la propagation du Covid-19.

 

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