Des stagiaires témoignent - Ellen Nohle
Ellen Nohle
Je m'appelle Ellen Nohle et je viens de terminer mon stage d'un an au sein de la Division juridique du CICR. J'ai fait des études de droit et après avoir obtenu ma licence à l'Université de Cambridge, je me suis spécialisée en droit international à l'Université pour la Paix au Costa Rica et à l'Université d'Oxford.
Pourquoi avoir choisi le CICR ?
J'ai vécu à Jérusalem durant l'Intifada, et depuis que j'ai 14 ans, j'ai toujours voulu faire partie d'une organisation qui œuvre à renforcer la protection des personnes touchées par un conflit armé. Le choix du CICR s'est d'emblée imposé à moi, étant donné son rôle de chef de file dans les activités de protection, d'assistance et de prévention qu'il mène à travers le monde. Le CICR me donnait aussi la possibilité de continuer à me spécialiser dans le domaine du droit international humanitaire (DIH) et de me former auprès d'éminents experts de cette branche du droit international.
En quoi a consisté votre stage ?
Mon travail a été très varié et je n'ai pas chômé. En tant que stagiaire juriste, on est amené à changer de service tous les quatre mois au sein de la Division juridique. C'est l'un des aspects particulièrement intéressants de ce stage, car il permet de se familiariser avec les différents types de tâches effectuées par les différentes unités. Par exemple, j'ai fait partie de l'équipe de recherche chargée de mettre à jour les commentaires des Conventions de Genève ; je me suis aussi penchée sur des questions ayant trait à la qualification des conflits armés, au sein de l'Unité conseillers juridiques aux opérations ; enfin, j'ai travaillé sur diverses questions juridiques en rapport avec les armes, notamment l'utilisation des systèmes d'armes autonomes et des armes explosives dans les zones peuplées.
Quels ont été les trois temps forts de votre stage ?
Bien qu'il soit difficile de faire un choix parmi toutes les choses que j'ai appréciées au cours de mon stage, je retiendrai les trois éléments suivants :
1. Premièrement, cette expérience m'a énormément appris car j'ai eu la chance de pouvoir travailler sur des questions de fond passionnantes et de bénéficier du savoir de spécialistes du DIH.
2. Deuxièmement, grâce à l'accueil extrêmement chaleureux et bienveillant de mes collègues de la Division juridique, je me suis vraiment sentie faire partie de la grande famille du CICR.
3. Troisièmement, et c'est peut-être le plus important, j'ai pu participer à l'action d'une organisation dont je partage les valeurs et les objectifs. J'ai pu ainsi donner corps à l'aspiration qui est la mienne de contribuer au respect des droits et de la dignité des personnes touchées par un conflit armé, qui m'habite depuis mes 14 ans.