Inondations au Myanmar : aider les communautés à se relever
Distribution d’articles de première nécessité (couvertures, nattes et lampes) près de la commune de Mrauk-U, avec la Croix-Rouge du Myanmar.CC BY-NC-ND / CICR / Oscar Susanto
Mrauk-U, l’ancienne capitale de l’État de Rakhine, est l’une des communes les plus touchées par les inondations, avec de nombreux quartiers sinistrés. Les eaux de crue ont gonflé les principaux réseaux fluviaux du pays.CC BY-NC-ND / CICR / Oscar Susanto
Le centre de la ville de Mrauk-U, qui est généralement fréquenté en novembre, décembre et janvier par les touristes venus visiter les temples, a été submergé pendant les inondations.CC BY-NC-ND / CICR / Oscar Susanto
En raison des dégâts importants subis par l’infrastructure de transport, notamment les routes et les ponts, certaines régions sont devenues inaccessibles.CC BY-NC-ND / CICR / Oscar Susanto
Lorsque les inondations ont commencé, de nombreux habitants ont dû quitter leur maison pour trouver refuge dans des écoles et des monastères.CC BY-NC-ND / CICR / Oscar Susanto
Dans les jours qui ont suivi le cyclone Komen, le CICR et la Croix-Rouge du Myanmar ont distribué des biens essentiels tels que couvertures, nattes et lampes à 3 700 personnes dans 14 centres d’évacuation. Cette distribution s’est faite en concertation avec les autorités et les chefs communautaires afin d’améliorer les conditions d’existence de toutes les communautés touchées.CC BY-NC-ND / CICR / Oscar Susanto
Une grande partie des infrastructures essentielles a été détruite. « En collaboration avec la Croix-Rouge du Myanmar, nous mobilisons notre capacité opérationnelle pour appuyer l’action de secours. Lorsque les familles rentrent chez elles, nous leur apportons une assistance concrète à la fois pour les travaux de déblaiement et nettoyage et pour aider les plus durement touchées à rétablir leurs moyens de subsistance », dit Jürg Montani, chef de la délégation du CICR au Myanmar.CC BY-NC-ND / CICR / Oscar Susanto
« De nombreuses rizières ont été inondées. Les cultivateurs n’auront pas une bonne récolte en décembre et, de ce fait, de nombreux travailleurs journaliers perdront leur emploi », explique Oscar Susanto, délégué du CICR chargé des secours à Mrauk-U. À titre de mesure d’urgence, le CICR a distribué du riz pour trois jours à 7 500 personnes vulnérables dans des villages de la commune de Mrauk-U et des alentours.CC BY-NC-ND / CICR / Oscar Susanto
Après les inondations, le travail de nettoyage. À mesure que l’eau se retire, l’attention se porte essentiellement sur le relèvement des communautés locales. En collaboration avec la Croix-Rouge du Myanmar, le CICR aura pour priorités de remettre en état les points d’eau, comme les puits et les mares ; d’enlever les débris et de reconstruire l’infrastructure communautaire dans le cadre de projets argent-contre-travail ; puis, plus tard, de soutenir des activités qui amélioreront les moyens d’existence des communautés. « Les gens devront trouver des moyens de remettre en route leurs activités économiques. Il est essentiel que nous les aidions », Oscar Susanto.CC BY-NC-ND / CICR / Oscar Susanto
Selon le gouvernement du Myanmar, plus d'un million de personnes ont été touchées par les inondations qui ont dévasté des régions du pays depuis la mi-juillet.
Le CICR a intensifié ses opérations de secours, en étroite coopération avec la Croix-Rouge du Myanmar et d'autres partenaires au sein du Mouvement. Il a concentré son action sur l'État de Rakhine, où il dispose d'une forte présence opérationnelle à la suite de la flambée de violence intercommunautaire de 2012.
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