Les femmes sont prêtes à commencer leur journée de travail qui consiste à fabriquer du grillage. Certaines d’entre elles sont chefs de famille et leur survie dépend de cette activité.
CC BY-NC-ND / CICR / A. Kashironge
Tombouctou, Mali.
Ce rouleau de fil de fer fait partie du stock de matières premières que le CICR a fourni aux femmes pour leur permettre de démarrer l’activité.
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Tombouctou, Mali.
Grâce à un petit fonds qui leur a été alloué dans le cadre du soutien du CICR, le groupement a également acquis des équipements de travail comme des gants, des tenailles, des lubrifiants pour machines, etc.
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Tombouctou, Mali.
Sous la direction de leur responsable et aidées par un technicien de la Croix-Rouge malienne, les femmes travaillent avec assiduité.
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Tombouctou, Mali.
La cheffe d’atelier conduit les travaux de fabrication de grillage sous l’œil vigilant de ses collègues.
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Tombouctou, Mali.
Veuves pour la plupart, les femmes du groupement montrent une grande solidarité et se soutiennent au travail.
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Tombouctou, Mali.
Chacune à sa place, les membres du groupement travaillent en parfaite symbiose, au rythme de la cheffe de l’atelier qui s’occupe aussi de former ses collègues.
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Tombouctou, Mali.
Avec méthode et habileté, les femmes affinent les bordures du grillage à l’aide d’une tenaille.
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Tombouctou, Mali.
CC BY-NC-ND / CICR / A. Kashironge
Tombouctou, Mali.
Deux membres du groupement heureuses de retravailler après l’arrêt de leur activité durant le conflit.
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Tombouctou, Mali.
Une fois fini, le grillage est enroulé et vendu sur le marché local. Le produit de la vente permet aux femmes de subvenir à leurs besoins.
Le CICR apporte son soutien à des associations et des groupements de femmes de Tombouctou pour la reprise d'une activité génératrice de revenus. Il aide par exemple cette association d'une dizaine de femmes, composée essentiellement de veuves privées de toutes ressources par suite du conflit. Grâce au soutien du CICR, ces femmes ont pu se lancer dans la fabrication artisanale de grillage, un article très recherché aussi bien par les agriculteurs que les éleveurs.
Avec 1 650 000 francs CFA, elles ont pu acquérir deux machines à tisser. Un petit fonds leur a également été alloué pour acheter des équipements de travail et de la matière première pour redémarrer cette activité traditionnelle, qui représente aujourd'hui leur principale source de revenus. Elles peuvent ainsi subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.
