N'Djamena (CICR) – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) organise aujourd'hui à N'Djamena un atelier intitulé « Droit islamique et droit international humanitaire, convergences et principes d'humanité ». Une vingtaine de représentants des autorités religieuses, d'associations et d'universités islamiques y participent.
Considérant l'influence des cercles religieux dans le renforcement du respect des valeurs humanitaires et de la protection des civils, notamment des femmes et des enfants, en temps de guerre, la délégation du CICR au Tchad entretient depuis deux ans un dialogue régulier avec les chefs religieux, avec l'objectif de jeter les fondements d'une plus grande compréhension mutuelle.
« Le dialogue entre le CICR et les chefs religieux peut aider à établir une base commune solide et à transmettre des messages forts aux communautés », a déclaré Rachel Bernhard, cheffe de la délégation du CICR au Tchad, à l'ouverture de l'atelier. « Le droit islamique et le droit international humanitaire s'accordent sur le caractère sacré de la vie et de la dignité humaines », a-t-elle aussi rappelé.
À l'occasion de rencontres qu'il organise régulièrement dans différentes régions du monde musulman, le CICR poursuit un dialogue de fond avec des érudits musulmans et des groupes islamiques sur les similitudes et les différences entre le droit international humanitaire et son équivalent dans la jurisprudence islamique, ainsi que sur des questions humanitaires concrètes. C'est dans cette même optique qu'une trentaine d'enseignants d'universités arabo-islamiques et d'intellectuels musulmans d'Afrique sont réunis les 25 et 26 novembre à Niamey (Niger) pour prendre part à un colloque sur l'islam, l'action humanitaire et la protection des victimes des conflits armés ; l'événement est organisé conjointement par le CICR et l'Université islamique au Niger.
Informations complémentaires :
Emmanuel Kagimbura, CICR N'Djamena, tél. : +235 66 20 10 05
Aurélie Lachant, CICR Genève, tél. : +41 22 730 2271 ou +41 79 217 317