12ème édition du Visa d’Or humanitaire du CICR : focus sur les populations déplacées
Du 29 mars au 14 juin 2022, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) invite tout photojournaliste professionnel à participer au Visa d’or humanitaire du CICR. Thème de cette 12ème édition : « les populations déplacées, réfugiées ou exilées en lien avec un conflit armé, une catastrophe ou la migration ».
Ce prix s'intègre dans le prestigieux festival international de photojournalisme : Visa pour l'image, qui se tient chaque année à Perpignan depuis 1989. Le lauréat recevra dans ce cadre le prix doté de 8 000 euros, une aide pour financer de futurs projets photographiques.
Le Visa d'or humanitaire du CICR entend répondre à un double objectif, à savoir valoriser le travail que réalise chaque jour les photojournalistes sur le terrain, mais aussi et avant tout, alerter le plus grand nombre de personnes sur le non-respect du droit international humanitaire.
Changement de thème pour cette 12ème édition
Après quatre éditions consacrées aux conséquences des guerres qui se déroulent dans les villes, le thème de cette 12ème édition s'intéresse à une problématique sur laquelle travaillent les équipes de la délégation régionale du CICR à Paris : les populations ayant quitté leur foyer à cause de la guerre, des catastrophes ou encore de la migration.
Le thème de cette année : les populations ayant quitté leur foyer à cause de la guerre, des catastrophes ou encore de la migration
Avant cela, de 2015 à 2017, le concours s'était concentré sur les femmes dans la guerre : femmes combattantes, femmes détenues, femmes victimes de la violence sexuelle, femmes cheffes de familles en l'absence des hommes, femmes à la recherche de proches disparus.
De 2011 à 2014, il récompensait un photoreportage valorisant la problématique du respect de mission médicale en temps de guerre.
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En 2021, les conséquences humanitaires du conflit du Haut-Karabakh (Antoine Agoudjian)
En 2021, le Visa d'or humanitaire du CICR a été attribué à Antoine Agoudjian, photojournaliste français indépendant. Son travail produit pour le Figaro Magazine, décrit avec force le lourd tribut payé par les civils lors de l'escalade de violence au Haut-Karabakh, avec d'intenses bombardements et combats dans des zones urbaines situées des deux côtés de la ligne de front.
En 2020, les conséquences de la guerre des cartels dans la région de Guerrero au Mexique (Alfredo Bosco)
En 2020, le Visa d'Or humanitaire du CICR a été attribué à Alfredo Bosco, photojournaliste italien indépendant, collaborant avec l'agence milanaise Luz.
Son travail Forgotten Guerrero décrit avec force les conséquences de la guerre des cartels dans la région de Guerrero – où se trouve la plus grande culture de pavot du pays – et ses conséquences sur la population : meurtres, extorsion, déplacements de population, disparition forcée, entre autres.
En 2019, les conséquences des combats urbains dans la Ghouta orientale, en Syrie (Abdulmonam Eassa)
Le 9ème Visa d'Or humanitaire du CICR a été attribué à Abdulmonam Eassa, photojournaliste syrien de 24 ans réfugié en France.
Le travail récompensé décrit en 10 photos les conséquences humanitaires des féroces combats de 2018 dans la Ghouta Orientale.
Qui succèdera cette année à Catalina Martin-Chico (2011), Mani Y Benchellah (2012), Sebastiano Tomada (2013), William Daniels (2014), Diana Z. Alhindawi (2015), Juan Arredondo (2016), Angela Ponce-Romero (2017), Véronique de Viguerie (2018), Abdulmonam Eassa (2019), Alfredo Bosco (2020), les 10 lauréats du Visa d’Or Humanitaire ?