Cette étude examine les arguments des militaires prônant la poursuite de l'utilisation des mines antipersonnel. L’usage des mines dans les conflits ayant eu lieu depuis 1940, que ce soit par des armées professionnelles, par des insurgés ou lors d’opérations anti-insurrectionnelles, s’est rarement fait en conformité avec le droit international et n’a eu que peu ou pas d’effet sur l’issue des hostilités.
Lors d’une réunion organisée sur ce thème à Genève en février 1996, des officiers militaires de haut rang de divers pays ont souscrit unanimement à ces conclusions.