Questions fréquemment posées sur la fermeture du bureau du CICR en Azerbaïdjan
Présent en Azerbaïdjan depuis 1992, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s’est attaché à répondre aux besoins humanitaires générés par le conflit.
Depuis plus de trois décennies, le CICR répond aux besoins immédiats et essentiels des populations vivant dans les zones touchées par le conflit, apporte un soutien psychologique aux communautés touchées, aide les autorités à faire la lumière sur le sort des personnes portées disparues dans le cadre du conflit, promeut le droit international humanitaire et met en œuvre des projets visant à sensibiliser aux dangers des mines et à favoriser des comportements sûrs. Nous avons également visité les personnes détenues en relation avec le conflit afin d’évaluer leurs conditions de détention et le traitement qui leur est réservé, et de les aider à rester en contact avec leur famille.
Nous avons œuvré pour atténuer les difficultés rencontrées par les communautés touchées par le conflit, en coordination avec la Société du Croissant-Rouge d’Azerbaïdjan et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Questions fréquemment posées
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Suite à une décision des autorités de la République d’Azerbaïdjan, le CICR mettra fin à sa présence physique dans le pays en septembre 2025. Le CICR reste déterminé à agir en faveur des personnes protégées par le droit international humanitaire, et le dialogue se poursuit avec les autorités azerbaïdjanaises sur l’avenir de notre action. Notre implication et notre présence physique dans un pays sont toujours soumises à l’accord des autorités. Afin de respecter le caractère confidentiel du dialogue bilatéral en cours avec les autorités, nous ne ferons aucun commentaire sur le contenu de ces discussions.
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Depuis plus de 30 ans, le CICR fait partie intégrante du paysage humanitaire du pays, répondant à l’évolution des besoins des personnes touchées par le conflit tout en mettant l’accent en priorité sur le respect de la dignité humaine et la résilience à long terme.
Guidé par son attachement aux principes humanitaires, notamment les principes d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance, et prenant appui sur son mandat unique établi dans les Conventions de Genève, le CICR a œuvré en Azerbaïdjan pour répondre aux besoins des personnes touchées par le conflit, notamment lors des périodes d’escalade de la violence. Son action humanitaire a toujours reposé sur une compréhension commune des besoins et des relations établies directement avec les communautés touchées, les autorités et les partenaires locaux.
Alors que l’organisation achève son travail en Azerbaïdjan, les relations, les systèmes et les expériences partagées forgés au cours de ces années continueront à orienter nos interactions avec les autorités et la Société du Croissant-Rouge d’Azerbaïdjan à l’avenir.
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Nous savons que pour les familles qui comptent sur le CICR pour obtenir des nouvelles de leurs proches détenus, la fermeture de notre bureau dans le pays sera source d’incertitude et d’inquiétude. Les autorités ont pris le relais et continueront de faciliter la communication entre les personnes détenues et leurs proches. Le CICR reste déterminé à œuvrer en faveur des personnes protégées par le droit international humanitaire. Le dialogue se poursuit avec les autorités azerbaïdjanaises, conformément à notre mandat et aux obligations qui nous incombent au titre des Conventions de Genève.
Toutes les autres activités menées en Azerbaïdjan, telles que le soutien aux familles des personnes portées disparues, ont été transférées aux autorités nationales. La Commission d’État sur les prisonniers de guerre, les otages et les personnes disparues de la République d’Azerbaïdjan poursuivra les activités de recherche et d’identification des restes humains.
Nous appuyons la collaboration entre les commissions d’État de l’Azerbaïdjan et de l’Arménie et espérons que leurs efforts conjoints apporteront aux familles des disparus les réponses qu’elles attendent depuis longtemps. Nous sommes prêts à favoriser leur dialogue et leur action en notre qualité d’intermédiaire neutre si les deux parties en font la demande.
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Il sera mis fin aux activités que nous menions en Azerbaïdjan et notre bureau sera fermé. Toutes nos anciennes activités dans le pays, telles que le soutien aux familles des personnes portées disparues, ont été transférées aux autorités nationales.
Si vous avez d’autres questions, veuillez consulter la page Contactez-nous sur le site Internet du CICR et nous adresser votre demande par écrit.
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Nous avons travaillé en étroite collaboration avec la Commission d’État sur les prisonniers de guerre, les otages et les personnes disparues de la République d’Azerbaïdjan. Les informations recueillies sur les personnes portées disparues ont été transmises à la Commission avec le consentement des familles. La Commission poursuivra son travail d’élucidation du sort des personnes portées disparues afin d’apporter des réponses aux familles. Vous pouvez la contacter pour obtenir de plus amples informations.
Pour les cas de disparitions survenues dans le cadre de conflits en dehors de l’Azerbaïdjan, veuillez contacter la Société du Croissant-Rouge d’Azerbaïdjan.
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En tant qu’organisation humanitaire neutre, nous sommes prêts à nous acquitter de notre mission. Notre implication et notre présence physique dans un pays sont toujours soumises à l’accord des autorités.
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Nous avons visité toutes les personnes détenues en lien avec le conflit qui nous ont été signalées par les autorités azerbaïdjanaises. Le CICR reste déterminé à œuvrer en faveur des personnes protégées par le droit international humanitaire, et le dialogue se poursuit avec les autorités azerbaïdjanaises sur l’avenir de notre action. Notre capacité à visiter les détenus dans n’importe quel pays est toujours subordonnée à l’accord des autorités nationales.
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Nous ne sommes pas en mesure de commenter la décision des autorités azerbaïdjanaises en leur nom.
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Nos activités en Arménie concernant les personnes disparues et leurs familles se poursuivront. Dans le cadre de notre programme d’accompagnement, nous venons actuellement en aide aux familles dont les proches ont disparu lors des escalades de violence recensées entre 2020 et 2023. Nous soutenons les pouvoirs publics, notamment le groupe de travail de la Commission interinstitutionnelle sur les prisonniers de guerre, les otages et les personnes disparues en Arménie, ainsi que les services forensiques, en favorisant l’échange d’informations et le renforcement de leurs capacités professionnelles.
Nous appuyons la collaboration entre les commissions d’État de l’Azerbaïdjan et de l’Arménie et espérons que leurs efforts conjoints apporteront aux familles des disparus les réponses qu’elles attendent depuis longtemps. Nous sommes prêts à favoriser leur dialogue et leur action en notre qualité d’intermédiaire neutre si les deux parties en font la demande.
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Le CICR en Arménie continuera à interagir avec les proches des détenus et les accueillera volontiers pour toute visite ou entretien. Nous poursuivons nos discussions avec les autorités azerbaïdjanaises concernant l’avenir de notre action en relation avec les personnes détenues dans le cadre du conflit. Dès que nous aurons de nouvelles informations, nous les communiquerons aux familles.
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Le CICR et la Société du Croissant-Rouge d’Azerbaïdjan sont tous deux membres du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Le CICR est déterminé à poursuivre sa relation de travail avec la Société du Croissant-Rouge d’Azerbaïdjan, une relation qui repose sur de nombreuses années d’engagement commun et d’action humanitaire conjointe.