Soudan : « La population d’Al-Fasher ne peut pas être abandonnée »

« Ce que les gens ont enduré pendant ces 500 derniers jours à Al Fasher est tout simplement catastrophique.« Ce que les gens ont enduré pendant ces derniers 500 jours à Al Fasher est tout simplement catastrophique.
Plus de 260 000 hommes, femmes et enfants sont pris au piège, ne mangent qu'un repas par jour et risquent leur vie juste pour trouver de l'eau non potable.
Les équipes médicales locales sont sous le feu des critiques, essayant de travailleren danger. Elles travaillent avec des ressources très limitées etafin de sauver des vies tout en protégeant les leurs. Elles ne font pas de la médecine, elles font des miracles.
Dans les Kordofans, les gens ne cessent de se déplacer, en raison de lignes de front instables et changeantes.Dans les Kordofans, les gens ne cessent de se déplacer, poussés par des lignes de front instables et changeantes.
Cela ne peut pas continuer.
On ne peut pas abandonner les habitants d'Al Fasher. On ne peut pas abandonner les habitants des Kordofans. On ne peut pas ignorer les habitants du Soudan.
Nous appelons à mettre fin à cette situation dès maintenant.
Nous devons apporter un peu d'humanité à une situation qui est déshumanisante. Le droit international humanitaire offre un cadre pour nous aider à faire un pas dans cette direction.Nous devons apporter un peu d'humanité à une situation qui est déshumanisante. Le droit international humanitaire est un cadre qui peut nous aider à faire un pas dans cette direction.
Les États doivent respecter le droit international humanitaire et faire tout leur possible pour éviter que la situation ne devienne encore plus désespérante.Les États doivent respecter le droit international humanitaire et faire tout leur possible pour éviter que la situation ne sombre dans un désespoir encore plus profond.
Il est temps. »