Argentine : destruction du dernier stock de mines antipersonnel
19-12-2003 Communiqué de presse 03/162
Le 4 décembre, la délégation régionale du CICR à Buenos Aires a participé à une cérémonie symbolique de destruction des dernières mines antipersonnel argentines à la base militaire de Campo de Mayo, Buenos Aires.
Cet événement, présidé par le ministre de la Défense, qui était accompagné du chef de l'état-major conjoint et des principaux dirigeants des forces armées, mettait ainsi fin à un processus de destruction d'environ 85 000 engins entamé il y a un an avec l'appui du gouvernement canadien. Le pays maintient encore, en accord avec les dispositions du traité d'Ottawa, qui interdit les mines antipersonnel, un stock de quelque 5 000 unités inertes destinées à l'entraînement au déminage. Le CICR ainsi que des représentants de divers pays, de l'ONU et de la Campagne internationale pour interdire les mines, qui regroupe de nombreuses ONG, avaient été invités à assister à la destruction.
Chaque État partie au traité d'Ottawa est tenu d'éliminer ses stocks nationaux de mines antipersonnel dans les quatre années qui suivent l'entrée en vigueur du traité pour cet État. La cérémonie organisée ce mois symbolisait donc le fait que l'Argentine a honoré une de ses obligations essentielles et qu'elle l'a fait avant la date butoir, c'est-à-dire le 1er mars 2004. La destruction complète et dans les temps des stocks nationaux est une mesure importante de l'engagement pris par un État de mettre pleinement en œuvre le traité. À ce jour, presque tous les États parties qui étaient obligés, en vertu du traité d'Ottawa, de détruire leurs stocks ont fait savoir qu'ils avaient respecté les délais qui leur étaient impartis. Cela porte à plus de 31 millions le nombre total de mines antipersonnel stockées qui ont été éliminées
Informations complémentaires :
María Inés Peytrignet, CICR Buenos Aires, tél. : +5411 45 15 11 18
Annick Bouvier, CICR Genève, tél. : +41 22 730 24 58