Nigéria : les agriculteurs de retour du Cameroun prennent un nouveau départ grâce aux semences du CICR

  • Mubi, Nigéria.
    Mubi, Nigéria.
    Lorsqu’ils ont fui l’escalade de violence en 2014, les habitants de Mubi, dans le nord-est du Nigéria, avaient laissé derrière eux assez de réserves alimentaires pour subvenir à leurs besoins. Mais, faute de surveillance pour empêcher le bétail de manger les cultures pendant la saison des récoltes, une bonne partie de cette nourriture avait disparu à leur retour, et la communauté risquait de souffrir cruellement de la faim.
    CC BY-NC-ND / CICR / Jesus Serrano Redondo
  • Mubi, Nigéria.
    Mubi, Nigéria.
    Lorsque la situation est revenue au calme à Mubi en décembre 2014, les agriculteurs de retour chez eux avaient beaucoup de mal à rétablir leurs moyens de subsistance parce qu’ils n’avaient pas de revenus pour acheter des semences ou de l’engrais. Leurs réserves alimentaires considérablement réduites n’auraient pu subvenir à leurs besoins que pendant quelques mois.
    CC BY-NC-ND / CICR / Jesus Serrano Redondo
  • Mubi, Nigéria.
    Mubi, Nigéria.
    Les combats qui opposent Boko Haram aux forces armées nigérianes touchent une grande partie du nord du Nigéria. Ardo Benjamin, un chef communautaire d’un village proche de Mubi, évoque ce jour d’octobre 2014 où les violences ont éclaté : « Nous avons entendu des coups de feu vers dix heures du matin. La plupart des gens ont fui sans même avoir le temps de prendre un kobo (pièce de monnaie nigériane) ou des documents personnels ».
    CC BY-NC-ND / CICR / Jesus Serrano Redondo
  • Mubi, Nigéria.
    Mubi, Nigéria.
    Lorsque la situation est revenue au calme à Mubi en décembre 2014, les agriculteurs de retour chez eux avaient beaucoup de mal à rétablir leurs moyens de subsistance parce qu’ils n’avaient pas de revenus pour acheter des semences ou de l’engrais. Leurs réserves alimentaires considérablement réduites n’auraient pu subvenir à leurs besoins que pendant quelques mois.
    CC BY-NC-ND / CICR / Jesus Serrano Redondo
  • Vimtim, près de Mubi, Nigéria.
    Vimtim, près de Mubi, Nigéria.
    Enfant sous la pluie. Des précipitations insuffisantes pourraient également nuire aux récoltes.
    CC BY-NC-ND / CICR / Jesus Serrano Redondo
  • Mubi, Nigéria.
    Mubi, Nigéria.
    Le CICR a commencé à aider plus de 3 500 agriculteurs en leur distribuant des semences de maïs et de l’engrais afin qu’ils puissent faire redémarrer leurs exploitations.
    CC BY-NC-ND / CICR / Jesus Serrano Redondo
  • Mubi, Nigéria.
    Mubi, Nigéria.
    Le CICR a formé les agriculteurs à des méthodes qui leur permettent d’accroître leurs récoltes. Leurs familles ont également reçu assez de nourriture pour un mois, afin d’éviter que la faim ne les force à manger les semences de maïs destinées à être plantées.
    CC BY-NC-ND / CICR / Jesus Serrano Redondo
  • Mubi, Nigéria.
    Mubi, Nigéria.
    Chaque ménage a reçu 150 kg d’engrais et 10 kg de semences de maïs. Le CICR prévoit d’apporter son aide également à d’autres communautés à travers le Nigéria.
    CC BY-NC-ND / CICR / Jesus Serrano Redondo
  • Mubi, Nigéria.
    Mubi, Nigéria.
    Regina et son frère Michael ont fui les combats, laissant derrière eux matériel agricole et bétail. Comme beaucoup d’autres, ils ont parcouru à pied 200 kilomètres avec très peu d’eau et de vivres. Michael déclare que l’aide reçue pour faire redémarrer son exploitation « est arrivée à point nommé », lui permettant de nourrir sa famille et d’avoir un certain revenu.
    CC BY-NC-ND / CICR / Jesus Serrano Redondo
  • Mubi, Nigéria.
    Mubi, Nigéria.
    Les semences, l’engrais et l’aide alimentaire fournis permettront à la population d’avoir assez de nourriture pendant la période des travaux agricoles intensifs. « Nous n’avions jamais connu la guerre auparavant » explique un agriculteur. « L’assistance du CICR nous a aidés à reprendre pied ».
    CC BY-NC-ND / CICR / Jesus Serrano Redondo
  • Mubi, Nigéria.
    Mubi, Nigéria.
    À cause du conflit, plus de 40000 personnes, pour la plupart des agriculteurs, ont fui la région de Mubi pour se réfugier au Cameroun. Aujourd’hui, des familles entières travaillent dans les exploitations pour remplacer les cultures dévorées par le bétail laissé sans surveillance pendant les mois de violence.
    CC BY-NC-ND / CICR / Jesus Serrano Redondo
  • Mubi, Nigéria.
    Mubi, Nigéria.
    Des pousses de maïs apparaissent dans les champs. À leur retour chez eux, le CICR a fourni des semences et de l’engrais aux agriculteurs touchés par le conflit du nord-est du Nigéria.
    CC BY-NC-ND / CICR / Jesus Serrano Redondo
01 septembre 2015

Une grande partie du nord du Nigéria souffre des effets des combats entre Boko Haram et les forces armées nigérianes. Plus de 40 000 personnes ont fui vers le Cameroun voisin. À leur retour, les cultures et les réserves de nourriture avaient été pillées. Face à cette situation, le CICR a distribué des semences et de l'engrais à plus de 3 500 agriculteurs afin de les aider à reconstruire leur vie.