Survivre à la violence dans le nord-est du Nigéria

  • Des enfants se trouvent parmi les personnes qui ont cherché refuge pour fuir le conflit armé en cours.
    Des enfants se trouvent parmi les personnes qui ont cherché refuge pour fuir le conflit armé en cours.
    L’année dernière, ces enfants vivaient avec leur mère dans un camp pour personnes déplacées à Yola, dans l’État d’Adamawa au nord-est du Nigéria.
    CC BY-NC-ND / ICRC / Jesus Serrano Redondo
  • De nombreux enfants ont dû fuir sans leur famille lorsque la violence a éclaté dans leur village.
    De nombreux enfants ont dû fuir sans leur famille lorsque la violence a éclaté dans leur village.
    Le CICR a enregistré les enfants non accompagnés et a aidé les familles dispersées par la violence armée à passer des appels téléphoniques pour rétablir le contact.
    CC BY-NC-ND / ICRC / Jesus Serrano Redondo
  • Les volontaires de la Croix-Rouge du Nigéria et le CICR distribuent des vivres aux familles déplacées à Maiduguri dans l’État de Borno.
    Les volontaires de la Croix-Rouge du Nigéria et le CICR distribuent des vivres aux familles déplacées à Maiduguri dans l’État de Borno.
    « La violence au Nigéria brise les familles et cause d’immenses souffrances », a déclaré le président du CICR, Peter Maurer, lors de sa visite de mai 2015 au Nigéria. « C’est aujourd’hui l’une des crises humanitaires majeures dans le monde, avec des dimensions régionales. »
    CC BY-NC-ND / ICRC / Jesus Serrano Redondo
  • Swyiman Sanusi était instituteur à Gulak quand, le 5 septembre 2014, il a dû fuir pour échapper à la mort.
    Swyiman Sanusi était instituteur à Gulak quand, le 5 septembre 2014, il a dû fuir pour échapper à la mort.
    Sa femme Maria, mère de cinq enfants, est parvenue à fuir avec trois d’entre eux quatre jours plus tard. Elle a été séparée de deux de ses enfants après l’attaque. « Quand nous avons fui, nous étions angoissés car deux de mes enfants n’étaient pas là. Et nous ne savions pas où ils étaient », explique Maria. C’est à Mubi qu’ils se sont réfugiés et que la famille a été réunie après avoir retrouvé les deux aînés. Chassée par une autre attaque, la famille Sanusi a dû parcourir 400 kilomètres à pied à travers les montagnes avec très peu d’eau et de vivres pour se mettre en lieu sûr au Cameroun.
    CC BY-NC-ND / ICRC / Jesus Serrano Redondo
  • Subvenir à ses besoins.
    Subvenir à ses besoins.
    Des Nigérianes touchées par la violence armée cousent des habits traditionnels africains dans un camp pour déplacés à Yola, dans l’État d’Adawama, où elles vivent depuis une année.
    CC BY-NC-ND / ICRC / Jesus Serrano Redondo
  • La violence armée qui fait rage dans le nord du Nigéria a déjà fait des milliers de morts et contraint plus de deux millions de personnes à fuir.
    La violence armée qui fait rage dans le nord du Nigéria a déjà fait des milliers de morts et contraint plus de deux millions de personnes à fuir.
    Les déplacés ont cherché refuge ailleurs au Nigéria, ainsi qu’au Cameroun, au Tchad et au Niger voisins.
    CC BY-NC-ND / ICRC / Jesus Serrano Redondo
  • Ces enfants ont fui, accompagnés de leur famille, pour échapper à la mort lorsque leur village a été attaqué.
    Ces enfants ont fui, accompagnés de leur famille, pour échapper à la mort lorsque leur village a été attaqué.
    Depuis leur arrivée dans l’un des camps pour déplacés de Maiduguri début 2015, les enfants ne vont plus à l’école et ils sont vêtus de haillons. Certains tombent malades. Il n’y a d'argent ni pour les vêtements ni pour les médicaments.
    CC BY-NC-ND / ICRC / Jesus Serrano Redondo
  • Au-delà de leurs besoins physiques, il y a le traumatisme psychologique de voir leur mari et leur père tué.
    Au-delà de leurs besoins physiques, il y a le traumatisme psychologique de voir leur mari et leur père tué.
    « Regardez ma fille, elle avait 3 mois quand son père est mort », explique une femme dans le camp pour déplacés de Yola. « Qu'est-ce qu'on lui dira ? »
    CC BY-NC-ND / ICRC / Jesus Serrano Redondo
  • Deux patientes blessées à cause de la violence dans la région.
    Deux patientes blessées à cause de la violence dans la région.
    Le CICR a formé le personnel médical dans les hôpitaux du nord-est pour faire face aux situations impliquant un grand nombre de victimes et prendre en charge les blessés par armes. Le CICR soutient 12 centres de soins de santé primaires dans les États de Borno et d’Adamawa principalement, qui desservent au total 360 000 personnes, si l’on compte les déplacés et les habitants.
    CC BY-NC-ND / ICRC / Jesus Serrano Redondo
  • Regina et son frère Michael ont fui les combats entre les forces armées nigérianes et l’opposition armée, laissant derrière eux matériel agricole et bétail.
    Regina et son frère Michael ont fui les combats entre les forces armées nigérianes et l’opposition armée, laissant derrière eux matériel agricole et bétail.
    Comme plus de 40 000 personnes, la plupart agriculteurs, ils ont parcouru 200 kilomètres à pied avec très peu d’eau et de vivres pour trouver refuge au Cameroun. Une fois de retour dans leur communauté de Mubi, le CICR leur a fourni 10 kg de graines de maïs et 150 kg d’engrais pour les aider à reconstruire leur vie.
    CC BY-NC-ND / ICRC / Jesus Serrano Redondo
25 avril 2016

Le conflit armé qui sévit dans le nord-est du Nigéria a provoqué une grave crise humanitaire dans la région du lac Tchad.

Les communautés ont été séparées et des centaines de milliers de personnes ont tout perdu. On estime que sept millions de personnes ont besoin d'aide aujourd'hui dans la région.

Lire également: