L’organe directeur du CICR accueille un nouveau membre

28 avril 2022

Genève (CICR) – Réunie le 27 avril 2022, l'Assemblée du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a nommé un nouveau membre, Samia Hurst-Majno.

Elle prendra ses fonctions en juin. L'organe directeur du CICR compte désormais 20 membres.

Née en 1971, Mme Hurst-Majno est professeure d'éthique biomédicale à la Faculté de médecine de l'Université de Genève, dont elle dirige également l'Institut Éthique, Histoire, Humanités et le Département de santé et médecine communautaires. Elle a étudié la médecine à l'Université de Genève, où elle s'est spécialisée en médecine interne. Elle s'est ensuite formée en éthique biomédicale au Département de bioéthique des National Institutes of Health à Bethesda, aux États-Unis.

Depuis 2003, elle est consultante du Conseil d'éthique clinique des Hôpitaux universitaires de Genève. Elle a été membre de la Commission centrale d'éthique de l'Académie suisse des sciences médicales de 2008 à 2012. Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, elle a été présidente du Groupe d'experts Éthique, droit et social et vice-présidente de la Swiss National COVID-19 Science Task Force de 2020 à 2022. Elle est membre du Sénat de l'Académie suisse des sciences médicales et de la Commission nationale d'éthique dans le domaine de la médecine humaine. Elle est également vice-présidente du Comité exécutif du Conseil des organisations internationales des sciences médicales (CIOMS).

Ses travaux de recherche portent principalement sur les enjeux éthiques qui se posent dans la pratique clinique, les systèmes de santé et la santé publique. Elle s'intéresse en particulier aux personnes vulnérables. Sa définition de la vulnérabilité est reprise en 2013 dans la Déclaration d'Helsinki et en 2015 dans les Lignes directrices internationales d'éthique pour la recherche en matière de santé impliquant des participants humains, publiées par le CIOMS.

L'Assemblée, composée de 15 à 25 membres de nationalité suisse, est l'organe directeur suprême du CICR. Elle exerce la haute surveillance de l'institution, arrête sa stratégie institutionnelle, adopte ses documents de politique générale et approuve ses objectifs et son budget.