RDC : une chirurgie de guerre aux moyens limités

09 octobre 2015

Sans électricité, comment ventiler un patient sur la table d'opération ? Quelle différence entre un accidenté de la route et un blessé de guerre ? Le Dr Obady Kambale, chirurgien au centre hospitalier Bethesda/Ndosho à Goma en République démocratique du Congo, parle de la prise en charge des blessés par balle et des défis à surmonter dans une région ravagée par le conflit armé.

Troisième clip d'une série de cinq vidéos visant à illustrer les différents aspects de la chirurgie de guerre dans des contextes difficiles.

Voir aussi :

La première de la série - RDC : une chirurgie de guerre efficace et adaptée au contexte
La deuxième - Chirurgie de guerre en RDC : comment trier les blessés dans l'urgence
La quatrième - République démocratique du Congo : après l'opération, réapprendre à bouger

Dans l'Est de la République démocratique du Congo, le CICR forme des spécialistes à la chirurgie de guerre afin d'assurer une meilleure prise en charge des blessés par balle ou par arme blanche. Depuis le début du projet en novembre 2012 à Goma (Nord-Kivu), puis à Bukavu (Sud-Kivu) en février 2013, 1'500 patients ont pu être opérés. Pour l'instant, le CICR maintient une équipe chirurgicale expatriée au centre hospitalier Bethesda/Ndosho à Goma. A l'hôpital général de Bukavu, les chirurgiens n'ont plus besoin de l'aide directe du CICR et, depuis juillet 2015, le soutien a pris la forme d'une supervision technique ainsi que d'un appui matériel et financier.