Pour la majorité des personnes dans le monde, l’argent est le principal moyen d’assurer sa survie. Pour ceux qui endurent les effets de la guerre, posséder de quoi acheter des produits de première nécessité peut faire la différence entre la vie et la mort.
L’expérience du CICR montre que les espèces sont un outil essentiel de l’action humanitaire lors d’un conflit armé. Ce rapport propose donc deux grands principes à prendre en considération avant de mettre en place des programmes d’assistance monétaire dans ce type de contexte : tout d’abord, les aides en espèces constituent souvent la meilleure solution, mais pas toujours. Deuxièmement, le « tout transfert monétaire » n’est pas forcément une réussite en soi.
Ces programmes sont un outil et non pas un résultat de l’action humanitaire. Si l’on souhaite qu’ils répondent de façon optimale aux besoins des communautés dans un contexte donné, ils doivent être mis en œuvre de façon stratégique et répondre à des objectifs humanitaires clairement définis.
Pour cela, il ne suffit pas qu’un environnement soit prêt à recevoir des transferts monétaires, encore faut-il que cette forme d’aide soit judicieuse au regard de la situation et des communautés concernées.