Assassinat de six collaborateurs du CICR en Tchétchénie

19-12-1996

" Nous sommes tous, vous pouvez bien l'imaginer, dans un état de choc au CICR et bien sûr nous ne pouvons que condamner avec véhémence l'assassinat de six de nos collègues engagés dans l'action médicale du CICR en Tchétchénie. " C'est avec ces mots que Jean Courten, Directeur des Opérations du CICR, a ouvert sa conférence de presse à Genève, le 17 décembre, le jour même de l'assassinat.

 
Le vendredi 20 décembre déclaré jour de deuil     Profils des six collaborateurs du CICR tués en Tchétchénie    
Monsieur le Président, ne vous découragez pas : il faut continuer, mon fils vous l'aurait demandé", 17 décembre 1996, mère d'un des délégués du CICR tué au Burundi le 4 juin 1996. 
           
   
Mots prononcés
"That such a thing should happen at all is unacceptable. That it should happen to those who try to ease the suffering of the victims of a conflict that has claimed the lives of so many makes it even worse. All our endeavour is based on the belief that man retains a fundamental minimum of humanity. Events like this can make it very difficult to maintain this belief. But without it we would have to admit that nothing distinguishes man from beast and that we will not admit", ICRC Head of Delegation. 
par le Président du CICR, M. Cornelio Sommaruga, , lors de l'accueil des dépouilles mortelles des six délégués tués en Tchétchénie, Aéroport de Cointrin, Genève,18/19 décembre 1996
 
 
             

Déclaration du Président du CICR  
  ,  M. Cornelio Sommaruga, à l'occasion de la réunion au CICR avec les Représentants permanents accrédités à Genève, 18 décembre 1996  

Le CICR sous le choc : six délégués assassinés en Tchétchénie  Communiqué de presse, 17 décembre 1996  

   

     

 
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