Népal : l'Iran remporte un concours régional de plaidoiries à Katmandou
27-10-2011 Éclairage
L'Iran est le lauréat du Concours régional de plaidoiries à la mémoire d'Henry Dunant, organisé par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le Centre de formation du personnel judiciaire du Népal.
Du 20 au 22 octobre 2011, la septième édition de ce concours régional annuel a réuni des étudiants en droit du Bangladesh, de l'Inde, de l'Iran, du Népal, du Pakistan et de Sri Lanka à Dhulikhel, près de Katmandou. Les membres du jury international étaient quant à eux originaires du Bangladesh, de l'Inde, de l'Iran, du Népal et de Sri Lanka.
« Le concours a pris une dimension nouvelle cette année, a relevé Sanoj Rajan, conseiller du CICR pour les programmes universitaires. La qualité du travail de recherche et des présentations lors de cette édition est remarquable. Les prestations des six équipes reflètent l'importance que les délégations du CICR et les universités accordent au droit international humanitaire. »
Les équipes lauréate et finaliste, l'Iran et Sri Lanka, participeront au Concours de plaidoiries de la région Asie-Pacifique, qui sera organisé au début de l'année 2012 à Hong Kong sous les auspices du CICR et de la Croix-Rouge de Hong Kong.
« La qualité des plaidoiries est vraiment à la hauteur des exigences au niveau international, a déclaré le professeur David Ambrose, membre du jury et de la Faculté de droit de l'Université de Madras. Néanmoins, dans certains domaines, les étudiants auraient pu axer davantage leurs efforts sur le travail de recherche. Dans ce genre de concours, on attend des étudiants qu'ils utilisent la jurisprudence de la Cour pénale internationale, qui est en constante évolution, qu'ils connaissent les règles de fond en cours d'élaboration, qu'ils déterminent ce qui constitue un crime de guerre et qu'ils maîtrisent les questions de procédure pour étayer leurs arguments sur la base des preuves disponibles. »
Saina Motamedi, membre de l'équipe iranienne lauréate, a tiré des enseignements utiles de ce concours. « Nous avons beaucoup appris sur nous-mêmes, le caractère des uns et des autres, a-t-elle précisé. Le plus important, c'est que je sais maintenant comment améliorer la qualité de mon travail. » Son collègue Moshref Javadi a souligné l'ampleur des efforts déployés : « Nous avons passé beaucoup de nuits blanches. Je suppose que c'est ce qui a fait la différence ! »
