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Pacifique : préparation aux situations de conflit

17-05-2001 Communiqué de presse 01/19

Deux ateliers sur la préparation aux situations de conflit ont eu lieu récemment aux Îles Fidji et Salomon. Des représentants du CICR, de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ainsi que de plusieurs Sociétés nationales (Australie, Fidji, Nouvelle-Zélande, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Îles Salomon et Vanuatu) y participaient.

« Ces ateliers ont pour but de discuter des conditions de travail dans les situations de conflit ou de troubles intérieurs, d'examiner les responsabilités des Sociétés nationales et de voir comment renforcer leurs capacités d'intervention », a déclaré Thomas Gurtner, chef de la délégation régionale pour le Pacifique. « Ils avaient aussi pour objet d'aider les Sociétés nationales à établir des plans de préparation aux situations de conflit. »

Dans ces ateliers, divers sujets ont été abordés : la différence entre le droit international humanitaire et les droits de l'homme, les mesures à prendre dans les situations de conflit, la protection de l'emblème de la croix rouge, les Principes fondamentaux de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, plusieurs questions constitutionnelles et l'importance de la diffusion et de la communication.

Plusieurs études de cas ont été présentées, et les représentants de la Croix-Rouge de Fidji et ceux de la Croix-Rouge des Îles Salomon ont fait part de leurs expériences concernant les récents conflits dans leurs pays. Ils ont aussi décrit les effets de ces conflits sur leurs Sociétés nationales respectives.

Tautala Mauala, secrétaire nationale de la Croix-Rouge de Samoa, a participé aux deux ateliers. Elle a déclaré que les expériences des Îles Fidji et Salomon montrent que l'on ne sait pas de quoi l'avenir sera fait et qu'il faut donc toujours se préparer à intervenir. « La région du Pacifique est sujette aux catastrophes naturelles, a-t-elle ajouté. À Samoa, c'est seulement après avoir subi deux ouragans importants que nous avons établi un plan de préparation aux catastrophes. Il ne faudrait pas attendre que les choses se produisent – et cela est vrai aussi pour les conflits. »