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Irak/Jordanie/Israël, les territoires occupés et les territoires autonomes : un rapatrié d’Irak est réuni avec sa famille à Ramallah

11-05-2004 Communiqué de presse 04/62

Le 28 avril, le CICR a rapatriéun interné civil palestinien libéré d’Irak dans son village natal de Cisjordanie.

Ibrahim (nom d’emprunt) n’avait revu aucun membre de sa famille depuis le moment où ses parents lui avaient rendu visite, il y a trois ans, alors qu’il était détenu dans les environs de Bagdad. Après l’invasion de l’Irak par les forces de la coalition, les parents d’Ibrahim avaient perdu la trace de leur fils. Ils l’ont retrouvée il y a quelques mois, grâce à l’aide du bureau du CICR à Jérusalem, auquel ils s’étaient adressés.

Des délégués de l’institution avaient visité Ibrahim dans le sud de l’Irak et l’avaient enregistré. C’est ainsi que sa famille avait rapidement été informée de l’endroit où il se trouvait. Une fois la date de la libération d’Ibrahim annoncée, le CICR a pris les mesures nécessaires, en coordination avec les forces de la coalition en Irak et les autorités jordaniennes et israéliennes, pour qu’il puisse rentrer en toute sécurité à Anata, un petit village de Cisjordanie proche de Ramallah.

Le 28 avril, Ibrahim a embarqué à bord d’un avion du CICR à Basrah. À son arrivée à Amman, il a été accompagné par des délégués du CICR jusqu’au pont Allenby ( King Hussein Bridge ), à la frontière entre la Jordanie et les territoires palestiniens. Il a ensuite été confié à des collègues de l’institution en poste à Jérusalem qui, une fois les formalités douanières accomplies, l’ont emmené jusqu’à Anata.

Accompagné de deux délégués du CICR, Ibrahim est arrivé au village en début de soirée, où il a été accueilli par des feux d’artifice et au milieu des cris, des rires et des larmes de sa femme, de ses parents et de ses frères et sœurs, qui l’attendaient avec plus d’une centaine de personnes, amis et autres membres de la fami lle. C’est alors qu’au milieu de toute cette confusion, Ibrahim a vu sa fille de cinq ans pour la première fois.

Les délégués ont ensuite été conviés à un repas organisé spécialement pour l’occasion dans la maison familiale. Ému mais digne, Ibrahim a prononcé un long discours dans lequel il a remercié le CICR pour ses efforts. L’émotion était à son comble parmi presque toute l’assistance. « Alors que nous prenions congé, Ibrahim portait sa fille dans les bras », se souvient Johann, un des délégués présents à Anata. « Je suis heureux d’avoir eu l’occasion d’aider ces gens. »

  Informations complémentaires :  

  Simon Schorno, CICR Jérusalem, tél. : +972 52 956 371