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Liban : au secours des Syriens réfugiés dans la plaine de la Bekaa

21-08-2012 Collection de photos

Jusqu'en août 2012, plus de 30 000 ressortissants syriens fuyant la violence dans leur pays ont déjà trouvé refuge au Liban. Comme beaucoup d’autres personnes qui ont subi les effets des combats, ils continuent à dépendre de l’aide humanitaire. Le CICR a fourni une assistance de base à quelque 10 000 personnes réfugiées dans la plaine de la Bekaa, à proximité de la frontière syrienne. Il leur a notamment distribué des vivres, des matelas, des couvertures des articles d’hygiène, des ustensiles de cuisine et d’autres articles ménagers. En outre, depuis le début des troubles en Syrie, en mars 2011, l’institution aide la Croix-Rouge libanaise à transférer vers des hôpitaux les Syriens blessés qui traversent la frontière.

  • Mona, une réfugiée syrienne, s’est enfuie d’Al-Qusayr, une localité du gouvernorat de Homs, avec son mari et ses sept enfants, après que d’intenses bombardements ont frappé leur quartier en mars 2012. Ils n’ont rien eu le temps d’emporter. Aujourd’hui, ils vivent dans une petite pièce, qui leur sert de chambre à coucher et de cuisine. Ils partagent les toilettes avec d’autres familles. Mona n’avait jamais imaginé qu’ils devraient rester aussi longtemps au Liban ; elle aimerait rentrer à la maison au plus vi
    • Mona, une réfugiée syrienne, s’est enfuie d’Al-Qusayr, une localité du gouvernorat de Homs, avec son mari et ses sept enfants, après que d’intenses bombardements ont frappé leur quartier en mars 2012. Ils n’ont rien eu le temps d’emporter. Aujourd’hui, ils vivent dans une petite pièce, qui leur sert de chambre à coucher et de cuisine. Ils partagent les toilettes avec d’autres familles. Mona n’avait jamais imaginé qu’ils devraient rester aussi longtemps au Liban ; elle aimerait rentrer à la maison au plus vite.
      © CICR / N. Ismail / lb-e-01257
  • Shahed (deux ans) a reçu une balle dans un bras, alors qu’Al-Qusayr, la localité du gouvernorat de Homs d’où elle est originaire était le théâtre de violents affrontements, au début de l’année. La balle a touché sa colonne vertébrale et, malgré les premiers secours d’urgence qu’elle a reçu en Syrie, puis les soins de réadaptation dont elle a bénéficié dans un hôpital libanais, elle a perdu l’usage de ses jambes. Sa mère a été tuée dans les violences et, aujourd’hui, c’est sa tante Rabiia qui prend soin d’el
    • Shahed (deux ans) a reçu une balle dans un bras, alors qu’Al-Qusayr, la localité du gouvernorat de Homs d’où elle est originaire était le théâtre de violents affrontements, au début de l’année. La balle a touché sa colonne vertébrale et, malgré les premiers secours d’urgence qu’elle a reçu en Syrie, puis les soins de réadaptation dont elle a bénéficié dans un hôpital libanais, elle a perdu l’usage de ses jambes. Sa mère a été tuée dans les violences et, aujourd’hui, c’est sa tante Rabiia qui prend soin d’elle.
      © CICR / N. Ismail / lb-e-01263
  • Le drame que vivent Amnè et les siens illustre bien la tragédie humaine qui est en train de se dérouler en Syrie. Réfugiée au LIban, cette dame s’occupe aujourd’hui de ses deux petits-enfants, tandis que leur mère, qui n’a que 20 ans, reçoit actuellement un traitement anticancéreux dans un hôpital de la région. Le père est resté en Syrie, mais ils ignorent ce qu’il est advenu de lui. Amnè a fui sa maison, dans le gouvernorat de Homs, en début d’année. Aujourd’hui, elle habite dans un appartement de deux piè
    • Le drame que vivent Amnè et les siens illustre bien la tragédie humaine qui est en train de se dérouler en Syrie. Réfugiée au LIban, cette dame s’occupe aujourd’hui de ses deux petits-enfants, tandis que leur mère, qui n’a que 20 ans, reçoit actuellement un traitement anticancéreux dans un hôpital de la région. Le père est resté en Syrie, mais ils ignorent ce qu’il est advenu de lui. Amnè a fui sa maison, dans le gouvernorat de Homs, en début d’année. Aujourd’hui, elle habite dans un appartement de deux pièces avec trois autres familles. Tous partagent une salle de bain avec quatre autres ménages qui vivent dans le même périmètre. Il y a sans cesse des coupures d’eau et d’électricité.
      © ICRC / N. Ismail / lb-e-01258
  • L’unique abri que certaines familles ont trouvé après s’être enfuies de Syrie quelques mois plus tôt est cette mosquée en construction à Rass Sarj, un quartier du village d’Aarsal.
    • L’unique abri que certaines familles ont trouvé après s’être enfuies de Syrie quelques mois plus tôt est cette mosquée en construction à Rass Sarj, un quartier du village d’Aarsal.
      © CICR / N. Ismail / lb-e-01265
  • À Aarsal, le terrain jouxtant le site de construction de la mosquée s’est transformé en un campement qui héberge aujourd’hui beaucoup des réfugiés n’ayant pu trouver d’autre abri dans le village.
    • À Aarsal, le terrain jouxtant le site de construction de la mosquée s’est transformé en un campement qui héberge aujourd’hui beaucoup des réfugiés n’ayant pu trouver d’autre abri dans le village.
      © CICR / N. Ismail / lb-e-01262
  • Atteint à la jambe par un éclat d’obus, cet homme doit aujourd’hui se déplacer à l’aide d’une canne ; et même comme ça, il souffre beaucoup. Il s’est installé sur le site de construction de la mosquée, où d’autres familles ont également trouvé refuge.
  • L’aide humanitaire est vitale pour la plupart des familles syriennes venues chercher refuge dans la plaine de la Bekaa. Depuis janvier 2012, le CICR leur distribue une assistance de base constituée de rations alimentaires, de matelas, de couvertures, d’articles d’hygiène, d’ustensiles de cuisine et d’autres articles ménagers.

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