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Liban : afflux de blessés syriens en quête de soins médicaux

14-03-2014 Collection de photos

Des blessés de guerre syriens continuent d’affluer au Liban faute de pouvoir se faire soigner en Syrie. Après être passés par des hôpitaux de campagne insuffisamment pourvus en médicaments et matériel essentiels, nombre d’entre eux arrivent avec des blessures gravement infectées. Depuis plus de deux ans, le CICR permet à des centaines d’entre eux d’être soignés en soutenant des hôpitaux de la Bekaa ainsi que des centres de soins postopératoires libanais.

  • Mirvat était en visite chez sa mère à Moudamiya au moment du bombardement qui a causé la mort de son frère et de sa sœur et qui l’a laissée gravement blessée, les genoux littéralement broyés. Elle a besoin de membres artificiels mais n’a pas les moyens de payer l’opération. Aujourd’hui soignée à l’hôpital Hamed Farhat, Mirvat n’a qu’un seul souhait : remarcher pour pouvoir s’occuper de ses quatre filles en bas âge. Comme des centaines de milliers de réfugiés syriens, cette femme de 33 ans est arrivée au Lib
    • Mirvat était en visite chez sa mère à Moudamiya au moment du bombardement qui a causé la mort de son frère et de sa sœur et qui l’a laissée gravement blessée, les genoux littéralement broyés. Elle a besoin de membres artificiels mais n’a pas les moyens de payer l’opération. Aujourd’hui soignée à l’hôpital Hamed Farhat, Mirvat n’a qu’un seul souhait : remarcher pour pouvoir s’occuper de ses quatre filles en bas âge. Comme des centaines de milliers de réfugiés syriens, cette femme de 33 ans est arrivée au Liban avec sa famille il y a deux ans.
      / CC BY-SA 2.0 / Andre Wolff
  • Afraa est heureuse d’être capable de murmurer après avoir subi plusieurs opérations des cordes vocales. Blessée à la gorge (ses cordes vocales ont été sectionnées par un éclat d’obus), à l’épaule et à la hanche en décembre 2013, dans son village du Qalamoun, elle vit aujourd’hui avec la famille de son oncle, qui a également fui la Syrie, à Joub Jannine, dans l’est du Liban. Cette jeune femme de 24 ans espère pouvoir finir ses études universitaires dans un proche avenir. En attendant, elle continue d’être so
    • Afraa est heureuse d’être capable de murmurer après avoir subi plusieurs opérations des cordes vocales. Blessée à la gorge (ses cordes vocales ont été sectionnées par un éclat d’obus), à l’épaule et à la hanche en décembre 2013, dans son village du Qalamoun, elle vit aujourd’hui avec la famille de son oncle, qui a également fui la Syrie, à Joub Jannine, dans l’est du Liban. Cette jeune femme de 24 ans espère pouvoir finir ses études universitaires dans un proche avenir. En attendant, elle continue d’être soignée dans un hôpital local.
      / CC BY-SA 2.0 / Andre Wolff
  • L’avenir s’annonce sombre pour Jawad, 15 ans, gravement blessé l’an dernier dans son village près de Damas lors de l’explosion d’un obus qui a coûté la vie à son cousin, adolescent comme lui. Amputé d’une main, le ventre lacéré et des éclats d’obus fichés dans la nuque, Jawad ne va plus à l’école depuis plus de deux ans. Comme des dizaines de jeunes Syriens, il est le symbole vivant d’une génération à jamais marquée par la guerre.
    • L’avenir s’annonce sombre pour Jawad, 15 ans, gravement blessé l’an dernier dans son village près de Damas lors de l’explosion d’un obus qui a coûté la vie à son cousin, adolescent comme lui. Amputé d’une main, le ventre lacéré et des éclats d’obus fichés dans la nuque, Jawad ne va plus à l’école depuis plus de deux ans. Comme des dizaines de jeunes Syriens, il est le symbole vivant d’une génération à jamais marquée par la guerre.
      / CC BY-SA 2.0 / Andre Wolff
  • Après avoir été blessé, Jawad a fui la Syrie avec sa famille, dont ses six frères et sœurs. Lui et les siens vivent aujourd’hui dans un deux-pièces à Joub Jannine, dans l’est du Liban, près du centre médical où il reçoit les soins dont il a besoin. Avant d’arriver au Liban, ils ont connu sept déplacements en Syrie après avoir fui la Ghouta dans la banlieue est de Damas. Désormais, il ne reste plus que des ruines de leur ancienne maison.
    • Après avoir été blessé, Jawad a fui la Syrie avec sa famille, dont ses six frères et sœurs. Lui et les siens vivent aujourd’hui dans un deux-pièces à Joub Jannine, dans l’est du Liban, près du centre médical où il reçoit les soins dont il a besoin. Avant d’arriver au Liban, ils ont connu sept déplacements en Syrie après avoir fui la Ghouta dans la banlieue est de Damas. Désormais, il ne reste plus que des ruines de leur ancienne maison.
      / CC BY-SA 2.0 / Andre Wolff
  • Cela fait quinze jours qu’Ibrahim a été admis dans un hôpital de Rachaya, dans l’est du Liban, où il reçoit des soins pour ses brûlures aux jambes. Un obus s’est abattu sur une station-service qui a pris feu alors qu’il passait tout près. Pendant un mois entier, cet enseignant de 29 ans n’a reçu aucun soin, sa ville, située dans la région du Qalamoun, étant assiégée. À son arrivée au Liban, ses brûlures s’étaient gravement infectées.
    • Cela fait quinze jours qu’Ibrahim a été admis dans un hôpital de Rachaya, dans l’est du Liban, où il reçoit des soins pour ses brûlures aux jambes. Un obus s’est abattu sur une station-service qui a pris feu alors qu’il passait tout près. Pendant un mois entier, cet enseignant de 29 ans n’a reçu aucun soin, sa ville, située dans la région du Qalamoun, étant assiégée. À son arrivée au Liban, ses brûlures s’étaient gravement infectées.
      / CC BY-SA 2.0 / Andre Wolff
  • Ibrahim est déterminé à surmonter cette épreuve. Ses brûlures sont en voie de cicatrisation et il arrive désormais à marcher avec des béquilles. Il a des raisons de croire en l’avenir car un heureux événement l’attend : sa jeune épouse est enceinte de leur premier enfant.
  • Le conflit qui déchire la Syrie fait de nombreuses victimes parmi les enfants. Omar, 4 ans, a été gravement blessé il y a plus d’un an lors du bombardement de Ghouta Sharqiya. Touché à la tête, à la poitrine et au ventre, il ne peut plus marcher, sa moelle épinière ayant été endommagée.
  • La famille d’Omar loue un logement à Ghaza, dans l’est du Liban. Le père, qui n’a pas les moyens de payer les médicaments et les soins dont son fils a besoin, espère qu’une association caritative acceptera de parrainer Omar et de prendre en charge son traitement sur le long terme. En attendant, le petit garçon passe ses journées au lit, devant la télévision, en compagnie de Wael, son frère de 6 ans.

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