• © CICR / P. Fichard / pk-e-00888

    Les personnes déplacées tentent malgré tout de mener une existence la plus normale possible. Dans le camp de Gandigar, une école en plein air a été improvisée. Au premier plan, les jeunes garçons du camp suivent une leçon d'anglais. Dans le fond, les plus petits se préparent à leur succéder devant le tableau noir.

    • © CICR / P. Fichard / pk-e-00890

    À l'entrée du camp de Gandigar (district de Dir), une banderole résume l'action et les modalités de travail du CICR et du Croissant-Rouge pakistanais. Les deux organisations ont assuré ici la distribution de l'aide d'urgence aux personnes déplacées, et les équipes du CICR ont construit un réseau d'eau potable et des latrines. Au plus fort de la crise, le camp de Gandigar a accueilli environ 3 000 personnes. Une vingtaine de familles y vivent encore aujourd'hui.

  • Le camp de Khungi Sha (district de Dir) a été établi en août 2009 par le CICR et le Croissant-Rouge pakistanais pour accueillir des personnes déplacées de la région de Maidan et qui s'étaient, dans un premier temps, installées dans des écoles. Début octobre, ces familles sont retournées chez elles et le camp a accueilli une deuxième vague de déplacés venant cette fois de l'Agence de Bajaur, dans les zones tribales sous administration fédérale (FATA).

  • Des petites filles viennent s'approvisionner à l'un des points d'eau du camp de déplacés de Khungi Sha (Dir). Le CICR y a construit un réseau de distribution d'eau potable mais aussi des latrines et des douches. Des cuisines collectives permettent aux familles de préparer elles-mêmes leurs repas.

  • Après avoir passé plusieurs semaines dans une école, un grand père et ses petits enfants viennent d'arriver dans le camp de Khungi Sha (Dir). Sous une tente fournie par le CICR et montée avec l'aide des volontaires du Croissant-Rouge, ils ont posé les quelques affaires emportées à la hâte avant de quitter, contraints par les combats alentours, la maison familiale.

  • Dans certains camps, comme celui installé dans la cour d'une école de la région de Timergara (Dir), les conditions de vie et d'hygiène restent extrêmement précaires. Le CICR a distribué à leurs habitants des seaux, du savon et de la lessive, et les volontaires du Croissant-Rouge dispensent des conseils d'hygiène aux familles. Le CICR a également fourni des médicaments aux centres de santé installés dans les camps par le Croissant-Rouge.

  • Une équipe du CICR venue de Peshawar s'adresse aux hommes du camp de déplacés de Wari 1 (Dir) afin de les informer sur les activités et les modalités de travail de l'institution. La bonne compréhension du CICR par les populations déplacées est essentielle à l'acceptation de ses équipes et de l'aide apportée.


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