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Indonésie : la réponse humanitaire depuis le tsunami

13-04-2005 Point sur les activités

La province d’Aceh, à l’extrémité nord de l’île de Sumatra, a été la région la plus durement touchée par le séisme sous-marin et le tsunami du 26 décembre 2004. Si, à ce jour, le décès de près de 127 000 personnes a été confirmé, quelque 37 000 personnes sont encore portées disparues.

 


     

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    Banda Aceh. Une grande partie de la ville a été complètement détruite      
            Un demi million de déplacés sont aujourd’hui hébergés dans des camps ou vivent auprès de familles d’accueil. La construction de « baraques » (maisonnettes en bois) est en cours dans des camps semi permanents, où les personnes déplacées sont maintenant progressivement réinstallées.

Sous la conduite de la Croix-Rouge indonésienne, les composantes du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont œuvré ensemble afin d’améliorer les conditions de vie des rescapés du tsunami.

L’opération d’urgence du Mouvement a pu débuter le jour même de la catastrophe : une équipe dévouée de volontaires de la Croix-Rouge indonésienne travaillant dans les conditions extrêmement difficiles a eu pour première tâche – la plus pénible de toutes – de récupérer et d’ensevelir un nombre considérable de cadavres.

Assurant une présence permanente dans la province d’Aceh depuis 1999, le CICR a été en mesure de soutenir dès le début l’action de secours engagée par la Croix-Rouge indonésienne. Le CICR disposait sur place de stocks d’articles de secours, de fournitures nécessaires à divers types d’opérations (santé, approvisionnement en eau et habitat) ainsi que de matériel d’évacuation ; il pouvait en outre s’appuyer sur un système logistique fonctionnant bien. Le dispositif actuel du CICR en Indonésie se compose de 75 expatriés et de 450 employés nationaux.

Le CICR, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et un certain nombre de Sociétés nationales apportent leur soutien aux activités déployées par la Croix-Rouge indonésienne auprès de la population. Un cadre de coordination a été établi afin de permettre au Mouvement d’intervenir de manière cohérente et homogène.

 
Action du CICR 
 

  Évacuation des dépouilles mortelles  

     

Le CICR continue de fournir à la Croix-Rouge indonésienne du matériel destiné à l’évacuation des corps des victimes du tsunami. À ce jour, les équipes de volontaires de la Société nationale ont évacué 60 000 cadavres dans l’ensemble de la province.

  Abris, vêtements et articles ménagers  

     

Le CICR et la Croix-Rouge indonésienne ont visité plus de 260 localités, situées dans huit districts, où se sont rassemblées les personnes déplacées (ville de Banda Aceh, Aceh Besar, Sabang (Weh), Pidie, Aceh Utara, Bireuen, Aceh Timur et Aceh Tenga). Leurs équipes ont effectué de rapides évaluations avant de distribuer des assortiments d’articles ménagers (matériaux pour la construction d’abris, nattes, ustensiles de cuisine, articles d’hygiène, etc.). Les dernières distributions ont porté à 60 000 le nombre total d’assortiments distribués à quelque 300 000 personnes vivant sur le littoral du nord-est et de l’ouest de Sumatra. En outre, 35 000 bénéficiaires – déplacés et familles d’accueil – ont reçu des lots de sous-vêtements destinés à compléter les vêtements usagés distribués par d’autres agences.

  Eau salubre et assainissement adéquat  

     

Les ingénieurs « eau et assainissement » du CICR évaluent l’accès à l’eau ainsi que les conditions d’hygiène des déplacés. Les équipes ont installé des citernes à eau et s’emploient à acheminer par camion quelque 290 mètres cubes d’eau par jour afin d’approvisionner plusieurs localités. Partout où cela est nécessaire, le CICR améliore les installations sanitaires : à ce jour, plus de 60 puits pollués par la boue et l’eau de mer ont été nettoyés. En outre, le CICR continue d’appr ovisionner en produits chimiques – 75 tonnes au total – les stations de traitement de l’eau de Banda Aceh et de Lhokseumawe.

  Services de santé  

     
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Les villages de l'intérieur offre un refuge temporaire à des milliers de personnes ayant tout perdu.        
             

Des spécialistes de la santé suivent la situation des hôpitaux restés intacts à Banda Aceh ainsi que des structures médicales ad hoc mises en place dans les lieux de rassemblement des déplacés ; ils leur remettent, au besoin, des fournitures médicales (gants chirurgicaux, matériel de suture et de pansement, matériel de moulage des plâtres et assortiments de médicaments essentiels) ainsi que de l’équipement pour dispensaires.

Des évaluations ont été réalisées dans certaines régions du littoral (Aceh Besar, Pidie et Aceh Utara) afin de savoir si les structures médicales y fonctionnaient bien et de connaître le soutien fourni par d’autres organisations ou par le ministère de la Santé. Le tsunami ayant détruit un certain nombre de puskesmas (centres de soins de santé primaires), la charge de travail des centres fonctionnant encore s’est trouvée alourdie. De grandes quantités de fournitures médicales (analgésiques, antibiotiques, désinfectants, médicaments divers) et d’équipement médical ont été remises à des puskesmas situés à Banda Aceh et sur le littoral septentrional.

Un hôpital de campagne CICR/Croix-Rouge indonésienne d’une capacité de 100 lits, mis à disposition par la Croix-Rouge de Norvège, a été installé dans le stade de Lhong Raya, à Banda Aceh. Les premiers patients y ont reçu des soins le 15 janvier. Plus de 70 personnes y sont actuellement hospitalisées et, au total, plus de 600 patients ont été admis à l’hôpital et plus de 6 700 patients ont été soignés au dispensaire. À présent, 11 patients et 31 autres personnes (membres de la famille) sont hébergés dans le camp, situé à proximité, qui accueille les patients après leur sortie de l’hôpital. En outre, un service d’ambulances a été créé, conjointement avec la Croix-Rouge indonésienne, afin de permettre aux patients de se rendre à l’hôpital ; par ailleurs, la banque de sang de la Société nationale a reçu le soutien nécessaire pour pouvoir reprendre ses activités au service de la communauté et des hôpitaux.

  Rétablissement des liens familiaux  

     

Au lendemain de la catastrophe, travaillant en étroite coopération avec la Croix-Rouge indonésienne, le CICR a mis sur pied un vaste dispositif destiné à faciliter la reprise des contacts entre les membres des familles séparées restés sans nouvelles les uns des autres.

Depuis les premiers jours de janvier, les contacts familiaux ont pu être rétablis dans près de 2 500 cas, en majorité par le biais des téléphones par satellite mis à la disposition des rescapés, en particulier sur le littoral occidental. Aux survivants qui ne parvienne nt pas à atteindre leurs proches par téléphone, les équipes du CICR et de la Croix-Rouge indonésienne offrent la possibilité d’utiliser le service de transmission de messages Croix-Rouge (MCR).

Les succès remportés sont dus, notamment, à deux bases de données qui ont été constituées conjointement par le CICR et la Croix-Rouge indonésienne et qui rassemblent à ce jour les noms de plus de 34 000 individus. Ces bases de données contiennent, d’une part, les noms des survivants ayant rempli un formulaire préimprimé « I am alive » (Je suis en vie) et, d’autre part, les noms des personnes recherchées. Ces listes de noms sont facilement accessibles au public car elles sont disponibles sous forme imprimée, sur l’Internet ( www.familylinks.icrc.org ) et via les médias. Si une personne reconnaît son propre nom sur la liste des recherchés ou si le nom d’une personne qu’elle recherche figure sur la liste des survivants, le CICR et la Croix-Rouge indonésienne peuvent l’aider à reprendre contact avec sa famille.

Le CICR et la Croix-Rouge indonésienne portent une attention spéciale au rétablissement des liens familiaux pour les enfants qui ont été séparés de tous les membres de leur famille proche. À ce jour, une quarantaine d’enfants ont ainsi été enregistrés et la moitié d’entre eux ont pu être réunis avec leur famille.

  Visites aux personnes privées de liberté  

     

Le CICR a repris ses visites dans les lieux de détention – suspendues immédiatement après la catastrophe – avec l’accord de la Police nationale et du ministère de la Justice. Ces visites ont pour but d’évaluer les conditions de détention et le traitement des personnes incarcérées.

  Stratégie pour 2005  

     
    ©CICR/T. Gassmann/id-e-0011      
   
    Une consultation médicale à hôpital de campagne du CICR, offert par le gouvernement norvégien.        
            La situation humanitaire dans la province d’Aceh s’étant stabilisée, et la phase d’urgence ayant pris fin, les autorités, les agences internationales de secours et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge réorientent actuellement leurs activités, l’accent étant mis désormais sur le relèvement, la réadaptation et la reconstruction. Si, dans un premier temps, le CICR a axé son action sur l’assistance à court terme, au niveau du terrain, c’était en vue de répondre aux besoins d’environ deux tiers des victimes du tsunami ; dorénavant, vu le grand nombre de Sociétés nationales qui se trouveront sur place, le CICR s’orientera plutôt sur un rôle de conseil et de coordination à long terme.

La Croix-Rouge indonésienne a présenté aux autorités gouvernementales un plan d’action pour la nouvelle phase de l’opération (relèvement) : la Société nati onale entend ainsi intégrer ses activités – entreprises conjointement avec d’autres composantes du Mouvement – dans le plan que le gouvernement lui-même a élaboré pour la phase de relèvement et de reconstruction. Une telle démarche est conforme au rôle, largement reconnu, d’auxiliaire des pouvoirs publics que joue la Croix-Rouge indonésienne.

Les activités de protection planifiées pour 2005 demeureront au cœur de l’action menée par le CICR en Indonésie, mais les adaptations requises par suite du tsunami seront apportées.

Toutes les activités de rétablissement des liens familiaux sont menées en étroite collaboration avec la Croix-Rouge indonésienne. En effet, le réseau de sections régionales et locales et les volontaires de la Société nationale constituent, au niveau opérationnel, l’élément essentiel de tout le dispositif. Les deux organisations peuvent ainsi élargir leur champ d’action et offrir des services rapides et efficaces dans l’ensemble des zones sinistrées.

Les activités d’assistance prévues visent à apporter une aide d’appoint en attendant que les autorités indonésiennes soient en mesure d’assumer à nouveau pleinement leurs responsabilités, avec le soutien des organisations nationales et internationales. Cette assistance devrait donc prendre fin prochainement et le CICR pourra à nouveau se concentrer sur les activités prévues avant le tsunami.

Entre-temps, le CICR étant déjà activement engagé dans un programme d’identification des besoins et de fourniture d’une assistance aux communautés, l’organisation s’attachera, partout où cela sera possible, à poursuivre les objectifs fixés pour 2005, mais sur une plus large échelle. Il est prévu que la Croix-Rouge indonésienne soit associée à chaque étape du processus et que les volontaires de la Société nationale collaborent activement avec les équipes du CICR.

Tout au long de la phase de relèvement, l’action visant à couvrir les besoins de la population sera menée à l’échelon communautaire. Lors des distributions actuelles, le CICR établit le contact avec diverses communautés. Cela lui permettra d’obtenir de nouvelles informations et, à plus long terme, d’aider le Mouvement à travailler plus facilement dans certaines zones et à prendre des décisions plus avisées au sujet des activités de relèvement.

Le CICR répond aux besoins supplémentaires apparus dans les lieux de détention par suite du tsunami : remise en état des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement, d’une part, et rétablissement des liens familiaux pour les détenus restés sans nouvelles de leurs proches, d’autre part.

     

 
Questions humanitaires et objectifs du CICR 
     

     

  POPULATION CIVILE  

L’ampleur des destructions est telle que la plupart des déplacés ne disposent pas des moyens nécessaires pour gagner leur vie comme ils avaient l’habitude de le faire – agriculture, pêche ou différents types d’activités commerciales. La reprise économique et la reconstruction dans ces différentes branches d’activité sont, pour la population, les meilleurs garants d’un relèvement à long terme. Il est de la plus haute importance d’aider les communautés à retrouver les moyens de se procurer des revenus.

Dans le domaine « eau et assainissement », le but consistera tout d’abord à fournir temporairement l’accès à des installations sommaires, de manière à permettre aux résidents de regagner leurs foyers. Il faudra, pour cela, entreposer de petites citernes de stockage dans d es zones appropriées ; il faudra également les réapprovisionner en acheminant l’eau, dans un premier temps, par camions citernes, mais cela seulement pendant une période très limitée (assez longtemps toutefois pour permettre aux gens de rentrer chez eux, ou au CICR d’améliorer ou de moderniser les installations existantes).

     

  Plan d’action  

  Sécurité économique  

     

  • fournir à 15 000 personnes – déplacés, familles d’accueil et ménages de retour dans leurs foyers – 300 assortiments de nettoyage (outils et produits) afin d’aider les communautés à procéder aux opérations de nettoiement et leur permettre de récupérer les effets et les biens endommagés

  • fournir à 10 000 personnes – déplacés, familles d’accueil et ménages de retour dans leurs foyers – 200 assortiments communautaires pour la reconstruction (composés d’un jeu d’outils, de matériel de reconstruction et d’un assortiment de nettoyage) afin de faciliter les travaux de réparation et le retour de ces personnes dans leurs foyers.

  Eau et habitat  

     

  • améliorer la situation, en termes de santé publique, de quelque 27 000 personnes (déplacés, résidents, ménages de retour dans leurs foyers) qui habitent dans des villages qui ne reçoivent pas l’assistance d’autres organisations, en remettant en état et/ou en construisant des puits et des latrines

  • continuer de fournir un soutien technique au x services officiels des eaux en fournissant des produits chimiques ainsi qu’une assistance pour les interventions d’urgence requises par les installations de traitement de l’eau dans les principales zones urbaines de la province d’Aceh

  • maintenir des stocks suffisants afin d’améliorer l’accès aux installations de base (approvisionnement en eau et assainissement) dans les localités où la santé des populations résidentes est menacée.

La catastrophe a provoqué de vastes mouvements désorganisés de populations déplacées. Dans la plupart des régions de la province d’Aceh, les survivants et leurs familles parviennent à rétablir les liens familiaux par le biais du téléphone ou en entreprenant personnellement des recherches, en particulier si l’une des parties est restée sur place. Certains des besoins à court terme vont donc probablement se réduire de manière considérable au cours de ces tout prochains mois ; par contre, les questions relatives au sort des personnes portées disparues continueront de se poser à moyen et à long termes, un grand nombre de corps ayant été ensevelis sans avoir été préalablement identifiés.

     
    ©CICR/T. Gassmann/id-e-00113      
   
    La Croix-Rouge indonésienne met à disposition des victimes un téléphone par satellite pour contacter leurs proches.          
             

  Rétablissement des liens familiaux  

  • offrir une gamme complète de services – appels téléphoniques par satellite, messages Croix-Rouge (MCR), formulaires I am alive (Je suis en vie) et Person sought (Personne recherchée), site Internet – afin de permettre le rétablissement des contacts entre les membres des familles séparées ; dresser des listes des noms enregistrés et les publier sous forme imprimée ainsi que sur l’Internet et les faire diffuser par les médias

  • conjointement avec la Croix-Rouge indonésienne, continuer d’enregistrer les mineurs non accompagnés et les enfants séparés de leur famille ; assumer le rôle directeur dans le domaine des recherches des membres des familles séparées, en particulier lorsque les recherches doivent être menées en dehors des zones touchées par la catastrophe

  • conjointement avec la Croix-Rouge indonésienne, continuer de superviser et de favoriser les regroupements de famille impliquant des enfants et d’autres groupes vulnérables tels que les personnes âgées et les malades

  • dès le mois d’avril, offrir les services d’utilisation des téléphones CICR ou d’échange de messages Croix-Rouge (MCR) aux membres des familles séparées qui ont réussi à se retrouver mais ne peuvent pas, ou ne souhaitent pas, être physiquement réunis et qui sont dans l’impossibilité de maintenir le contact du fait de l’absence de réseaux téléphoniques, de systèmes postaux et/ou de transports publics.

     

  PERSONNES PRIVÉES DE LIBERTÉ  

     

Le CICR continuera de visiter les personnes détenues en relation avec le conflit armé. Depuis le tsunami, l’un des besoins importants observés dans les lieux de détention réside dans la possibilité, pour les détenus, de retrouver les membres de leur famille et de rétablir le contact avec eux.

  Plan d’action  

     

  • permettre au personnel pénitentiaire et aux détenus rescapés de rétablir le contact avec leurs familles.

     

     

  BLESSÉS ET MALADES  

Bien que de nombreux cas de tétanos se soient déclarés et que la pneumonie ait figuré au deuxième rang des maladies les plus répandues au lendemain du tsunami, la propagation des maladies présentant un potentiel épidémique a été enrayée de manière satisfaisante.

  Plan d’action  

  • conjointement avec la Croix-Rouge indonésienne, assurer jusqu’à fin mai 2005 le fonctionnement de l’hôpital de campagne mis à disposition par la Croix-Rouge de Norvège et installé dans le stade de Lhong Raya ; veiller à observer une stratégie de sortie convenable ; offrir aux amputés des services de physiothérapie à l’hôpital

  • permettre à quelque 200 patients ayant quitté l’hôpital mais nécessitant encore des soins médicaux de rester dans le camp situé dans le stade de Lhong Raya et de recevoir les soins et l’aide alimentaire requis jusqu’au mois de juillet 2005

  • évaluer la banque de sang de la Croix-Rouge indonésienne et faciliter la mise en place d’un programme de partenariat entre la Croix-Rouge indonésienne et une Société nationale partenaire

  • si des soins adéquats ne peuvent pas être dispensés dans le district, faire en sorte que les patients soient évacués par le service d’ambulances de la Croix-Rouge indonésienne sur un hôpital approprié à Banda Aceh, en particulier sur l’hôpital de campagne CICR/Croix-Rouge indonésienne

  • contrôler si, dans la province d’Aceh, les centres de santé publique disposent de fournitures médicales en quantités suffisantes pour traiter les patients ; au besoin, leur procurer des fournitures supplémentaires.

  SOCIÉTÉ NATIONALE  

Le CICR s’efforcera de restaurer la capacité de la Croix-Rouge indonésienne à Aceh pour lui permettre de répondre aux besoins découlant d’un conflit ou d’une catastrophe naturelle. Le soutien apporté par le CICR portera essentiellement sur le recrutement, l’équipement et la formation de nouveaux volontaires; toutefois, il sera également axé sur l’infrastructure de la Société nationale (sections régionales et locales) afin que celle-ci soit réellement capable de soutenir de telles activités. Le soutien envisagé constitue une extension de ce qui avait déjà été prévu pour 2005.

     

  Plan d’action  

     

  • aider la Croix-Rouge indonésienne à recruter, former et équiper 600 nouveaux membres de ses équipes d’intervention d’urgence

  • fournir un soutien financier à la branche d’Aceh de la Croix-Rouge indonésienne, ainsi qu’à ses sections locales, afin de les aider à fonctionner de man ière efficace et à retenir des employés et des volontaires formés et motivés

  • aider la Société nationale à nommer et à former des coordinateurs au niveau des sections régionales et locales pour leur permettre de faire face à l’augmentation spectaculaire des besoins en ce qui concerne le programme CICR/Croix-Rouge indonésienne dans le domaine du rétablissement des liens familiaux à Aceh.