Aide d’urgence pour les déplacés internes dans le nord de l’Éthiopie
En partenariat avec la Croix-Rouge éthiopienne, le CICR a fourni une aide d'urgence aux personnes déplacées, suite à des violences interethniques dans l'ouest et le centre du Gondar (région de l'Amhara).
Quelque 20 000 personnes déplacées à cause du conflit qui règne entre différents groupes ethniques ont bénéficié d’une aide multisectorielle visant à répondre aux besoins essentiels les plus pressants des déplacés, a déclaré Katia Sorin, cheffe des opérations au CICR.
La distribution de produits non alimentaires, tels que bâches en plastique, couvertures, nattes, jerrycans, assortiments d'ustensiles de cuisine et savons, a eu lieu entre le 23 février et le 13 mars à Aykel, Chandeba et Sankisa dans le centre du Gondar et à Metema et Genda Wuha dans l’ouest du Gondar, dans la région de l’Amhara, ainsi qu’à Humera dans la région du Tigré.
Le CICR avait également construit des installations d’approvisionnement en eau et d’assainissement dans l’une des régions où les personnes déplacées sont hébergées afin d’améliorer leur accès à l'eau et aux services sanitaires. Une citerne d’une capacité de 10 000 litres, reliée à un point de distribution d'eau par des canalisations, a été mise en place. En outre, six blocs de latrines d’urgence et de douches, deux pour les hommes, quatre pour les femmes, ont été construits.
Le CICR continuera d’aider les déplacés internes dans les zones mentionnées en leur fournissant de l'eau et des installations d’assainissement.
Parallèlement, des médicaments et du matériel sanitaire ont été livrés à des centres de santé dans l’ouest et le centre du Gondar pour venir en aide aux déplacés.
Selon les chiffres officiels, la région de l’Amhara compterait 90 000 déplacés internes.
En Éthiopie, le CICR apporte une assistance directe aux personnes déplacées, consistant principalement en la fourniture de biens de première nécessité, de semences et d'outils agricoles, et rétablit les services de base tels que l'approvisionnement en eau et les soins de santé, afin de protéger la vie et de rétablir les moyens de subsistance des communautés touchées par les violences interethniques.